Quand il est question de notre argent...
« Notre Ville n’est pas riche », c’est le leitmotiv de notre Députée-Maire depuis plusieurs années et la suppression de la taxe professionnelle prévue par le gouvernement, qui sera compensée par des « promesses », nous laisse à penser que nos impôts locaux, départementaux et régionaux ne sont pas prêts de diminuer.
Pour la Commune : a-t-on vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tuée ? Lors de la séance du 29 septembre 2008, le Conseil Municipal a donné pouvoir à la municipalité pour mettre en vente l’ex-immeuble de fonction du 170 rue Jean Jaurès qui ne servait plus. Fallait-il en prévoir le montant estimé de la vente dans le financement des investissements 2009 ? Le contraire aurait peut-être évité ainsi une demande de prêt de 350 000 € en rallonge au budget supplémentaire de 2009.
Au conseil du 25 mai dernier, le service technique de la ville nous a présenté le projet d’un réaménagement intérieur de la Mairie, ceci n’étant pas un luxe compte-tenu de l’importance des services et le manque de place pour le personnel et l’archivage.
Mais l’estimation des travaux nous laisse dans l’expectative, cette dernière ayant été calculé sur des ratios « comme pour le stade Nungesser II et ses plus values à l’exécution » et non sur une étude par niveau et par corps d’état. Dans ce calcul approximatif, les frais de travaux étalés sur trois années comprennent, en outre, des frais d’architecte intérieur, qui ne sont en rien utile pour des travaux d’aménagement de cloisons et d’un classement du bâtiment (de plus d’un siècle d’âge) en HQE, paraît pour le moins utopique. Les travaux d’isolation et d’économie d’énergie peuvent être maîtrisés par un service technique comprenant ingénieur et techniciens supérieurs.
Le fait est que 13 mois après la mise en vente du 170 Jean Jaurès, celui-ci est toujours propriété de la ville. Il serait peut-être judicieux de stopper cette vente pour se servir du bâtiment pendant les travaux d’aménagement comme annexe aux différents services municipaux (avec parking à proximité) économisant ainsi la bagatelle de 250 000 € prévus pour la location de « Modulaires » devant servir au transfert pour l’opération tiroir des différents services pendant la période de travaux.
Cette première somme pouvant être économisée n’est pas négligeable tant pour nos finances que pour nos impôts.
Jean-Claude QUILLET-VILETTE