Saint-Saulve "n'a pas de finances". Enfin, ça dépend pourquoi... (texte du prochain "bulletin municipal")
Retrouvez ci-dessous le texte qui paraîtra dans le prochain "bulletin municipal" de Saint-Saulve. Ou il est question des finances de notre commune, sans sou... enfin, ça dépend pourquoi !
Le texte intégral
Saint-Saulve : 11 000 habitants. Celle-ci a laissé urbaniser plus de 500 logements dans le secteur du Bas Marais (sans commerce ni salle de quartier ou autre), alors que faut-il en penser ?
Cela a mis « du beurre dans les épinards » des propriétaires terriens, qui ont vendu parcelles agricoles au prix de terres à bâtir, mais aussi aux promotteurs qui n’ont pas lésiné à vendre des parcelles reconnues en partie « zones inondables ».
Maintenant, vu les imprévisions de nos dirigeants (qui ont "toujours raison"), ceux-ci ne se posent pas ou peu la question de savoir comment assurer le problème des places en crèche municipale ou en maternelles pour les enfants. Nombre qui, immanquablement, vont arriver dans ces 500 foyers, sachant que ce ne sont pas des ménages de retraités qui achètent et avec un enfant par couple. Bref, où les placer ?
Madame la Maire n’a pas de finances, même pour installer une classe préfabriquée. Sa réponse en commission scolaire est sans équivoque : « il n’en est pas question ! ». Dans le cas où il serait « utile » d’ouvrir une section grand maternelle à l’Ecole du Centre, une navette du Marais à l’école sera prévue. Vu le coût d’une telle organisation sur l’année scolaire et connaissant le prix galopant du pétrole, cela reste à réfléchir !
Il ne sera pas question non plus de prévoir une section supplémentaire à la crèche.
C'est un fait que pour l’enfance et l’école, il ne faut pas faire trop de frais; il vaut mieux caresser une certaine « classe » dans le sens du poil et suivre les directives du gouvernement précédent, dont notre Maire a voté toutes les restrictions sur l’Ecole lorsqu’elle était à l’Assemblée nationale !
Pourtant, l’argent : il y en a eu pour financer des travaux dits « urgents » !
La réfection des 3 courts du tennis couverts, celle de la salle Schuman ou la mise aux normes du terrain de foot pour une équipe de « CFA » avec terrain synthétique.
Tous ces travaux ont coûté plusieurs centaines de milliers d’euros, bien que des subventions de 50 à 60 % aient été "promises"… (à voir !)
Le surplus des coûts étant à la charge de la commune et donc de ses contribuables !!!
Le problème récurant de la ville est celui du ménage qui n’a pas d’argent (comme c’est le cas et le leitmotiv de Madame la Maire depuis des années).
Eh bien, ce ménage n’achète pas, même en solde à moins 50 % !