Une « Union européenne » pour qui et pour quoi faire ?

Photo REUTERS/Yorgos Karahalis

Jusqu’à ce jour, l’Union européenne n’a été qu’une union pour les gros portefeuilles. Après l’Islande, le seul des pays qui a su dire non et a renoncé aux négociations avec l’U.E. le 14 janvier dernier, c’est un « Grand Pied de Nez » à Barroso et ses technocrates de Bruxelles qui voulaient exiger les renoncements au peuple islandais.

Renoncement que les autres pays, tous, de droite et récemment la gauche française après Sarkozy en place, ont signé et adopté « Leurs Lois », ne se fichant pas mal de la misère et des privations imposées aux peuples de l’ensemble des pays européens.

Le principal, pour cet ensemble de technocrates, est de pouvoir passer à la caisse en fin de mois.

Bruxelles a mis à mal toute l’Europe, avec pour complices le F.M.I. (Strauss-Kahn et Lagarde) y compris la collaboration des Trichet ou de son successeur Draghi de la B.C.E. (banque centrale européenne) qui massacrent les pays en difficultés.

Voyons ce qu’ils ont fait de l’Espagne, le Portugal ou encore la Grèce ou Chypre. Ce ne sont pas les gouvernements des 27 pays ni leurs banques (que ce soit la Banque de France de Lesellier, le Bundesbank ou d’autres) qui mettront un frein à cette dégradation totale des pays européens.

Vont-ils finir par faire de notre Europe des colonies russes, chinoises, japonaises ou américaines (Il suffit pour cela de voir les tractations que Chypre engage avec les Russes) sur le gaz et le pétrole qui se trouvent dans les eaux territoriales du pays ? Et alors, il y a un risque, celui que la couverture de la dette soit réglée par les Russes ; ce sera là le commencement de la colonisation du premier pays des 27.

Alors, il n’y aura plus aucun pouvoir interne pour assurer l’outil de travail et la main-d’œuvre nationale, et l’ouvrier comme le cadre deviendront des sous-hommes comme l’ont été, il y a quelques décennies, les pays colonisés par les anciennes « grandes puissances européennes ».

Est-ce une mise aux enchères des pays européens que Bruxelles et les banquiers entament ? Ou faut-il que les peuples européens prennent exemple sur les Sud-américains de la carrure d’Ugo-Chavez ou d’Evo Moralès pour jeter ces affameurs à la mer et partager les richesses et faire partager l’argent des ressources avec le peuple des travailleurs ?