Après l’affaire du « Bygmalion » et les tribulations de l’Ump de J-F Copé

Nous avons connu le « sarkothon », qui a servi à régler les factures et les fausses factures de la campagne présidentielle rejetée par la « Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques » de Monsieur Sarkozy. Un « sarkothon » de 11 millions d’euros qui ont été remboursés par le trésor Public à 66% aux généreux donateurs de l’Ump.

Nous avons vécu les élections municipales et la mise en place de certains maires Fn à la tête deCommunes comme celle de Le Pontet (84) où les pauvres doivent se serrer la ceinture, mais ou le maire Fn de la ville de plus de 17000 habitants n’a pas oublié d’augmenter ses prestations de représentations municipales de 40%. Augmentation heureusement interdite par la préfecture du Vaucluse.

Un peu mieux encore, celui d’Hayange en Moselle (25000 habitants) où son financement de campagne a été reconnu illicite pour des factures passées en douce et dénoncée par sa propre adjointe.

Hénin-Beaumont, plus près de chez nous. Là, c’est le CCAS, organisme municipal pour les gens dans le besoin, qui souffre depuis l’arrivée du Fn : le local du Secours Populaire, organisation caritative trop près des pauvres que lui avait attribué par l’ancienne municipalité, a été retiré par le maire Fn, ce dernier allant jusqu’à réclamer les « loyers impayés » à l’organisation.

Autre exemple, le maire Ump de 22 ans d’Hesdin (59), un certain Stéphane Sieczkowski-Samier, qui a cru bon de citer une propagande allemande le jour de la commémoration de la Libération. Citation tirée d’Hitler lui même : « Monsieur le maire ne savait pas ! »

Voici quelques exemples de personnages plus blancs que blancs !

Nous voici aujourd’hui avec une certaine « gauche social libérale » au pouvoir, qui n’a pas à se vanter d’être « sans reproche ». En effet, parlons-en de nos braves ministres du genre « Cahuzac » « l’innocent ». Et aujourd'hui, nous voici avec l’affaire « Thévenoud » ... un autre innocent.

A la lecture du billet extrait de L’Humanité Dimanche de la semaine dernière, écrit par Benjamin Konig, nous pouvons lire :

Thévenoud a un problème de « conformité », les chômeurs, eux, fraudent.

Imaginons un instant que Thomas Thévenoud, député de Saône-et-Loire et éphémère secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, eut été chômeur, simple chômeur ?

Que n’aurait-on pas entendu sur sa fraude !

Allez, hop ! Radié ! Assisté va...

Mais, dans la réalité, T. Thévenoud n’a pas oublié un rendez-vous à Pôle emploi, mais de payer son loyer durant trois ans et de remplir sa déclaration d’impôt… puis 2012. Ce qui lui vaut des commentaires moins vindicatifs : le pauvre a commis une « négligence », il a un problème de « conformité ».

Démissionné du groupe PS à l’Assemblée, le pauvre Thomas restera député, car ce serait une voix de moins pour Manuel Vals. Mais jusqu’à quand ?

Rue 89 aurait-il levé un lièvre en révélant déjà que M. Thévenoud a créé en 2012, le mois même de son élection, une société de « soutien aux entreprises » ?

Précision :

M. Thévenoud était même membre de la mission d’information chargée… de la lutte contre la fraude fiscale des personnes physiques.

Tout et dit...