L'Ecole Laïque est mise en grande difficulté par Jupiter et sa bande.

LES MILLIARDS QUE LE MAIRE VEUT "ÉCONOMISER" SUR LES DÉPENSES SOMPTUAIRES DE L'ETAT MACRONIEN DEPUIS L'AVÈNEMENT DE JUPITER À L'ELYSÉE, IL IRA LES CHERCHER N'EN DOUTONS PAS CHEZ LES FRANCAIS DE RIEN, ET DANS DES COUPES SOMBRES SUR LE FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT DE NOS ENFANTS À L' ÉCOLE PUBLIQUE

Dès son installation à Matignon le 8 janvier dernier, Gabriel Attal a nommé Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Éducation nationale. Cela n'aura duré que 28 jours. Mais il est à croire que cette dernière a laissé une emprunte indélébile « pro-Stanislas » à l’ensemble de l'équipe gouvernementale, qui donne aujourd'hui une impression certaine  de vouloir couler l’École Laïque en France.

Sachons qu'à ce jour, l'école confessionnelle en France compte 4 430 écoles primaires, 1 570 collèges, 1 107 lycées et 180 écoles agricoles ; écoles subventionnées par l’État et donc nos impôts.

Il faut y ajouter les « nouvelles » écoles catholiques, les écoles identitaires dans la mouvance traditionaliste etc.

Alors que l'exécutif en place nous parle de renforcer les classes dans l'apprentissage du Français et les Maths, ce dernier est dans l'incapacité de trouver de nouveaux professeurs pour tenir à bouts de bras ce programme, faute de candidats, mais surtout faute de reconnaissance du métier d'enseignant que l’État a envers ces professionnels. Il faut y ajouter le manque de moyens techniques et surtout le manque de salaire attrayant qui correspond aujourd'hui à un SMIC amélioré pour les débutants dans le métier. (l'un des derniers salaires d'enseignants dans l'UE)

Sans compter les affectations hors secteur, qui imposent à ces nouveaux venus de longs déplacements (50 km, voire plus) nécessitant des recherches de logements nécessaires, dont les  coûts de location avoisinent souvent 50 % de leur rétribution (voir plus). Il faut à cela y ajouter l'ignorance voulue d'une administration, qui sépare les foyers en nommant un membre de la famille dans un secteur alors que le conjoint travaille loin de la nomination imposée à l’autre.

Aujourd’hui, dans le Valenciennois, (352 000 habitants pour Valenciennes-Métropole) l'Académie de Lille et son inspection académique ferment jusqu'à 53 classes (maternelles et primaires), supprimées souvent pour un manque de 4 ou 5 élèves par section.

Des classes qui comptent de 14 à 22 élèves par section (soit 18 en moyenne) – c'est un des plus mauvais classement du nombre d'élèves par classe dans l'UE. Ce qui nous amène à un total <  bien sûr à 953 enfants, mais qui seront à répartir dans des classes restantes surchargées, jusque 30 à 35 élèves.

Ils en ouvrent 23 dans des communes et villes éloignées des centres qu'ils ferment, mais les familles lésées par ces fermetures sauvages ne pourront faire les déplacements. Ils en arrivent même, dans une ville de 45 000 habitants comme Valenciennes, avec la complicité du Département aux mains de la droite, à fermer un collège public (Watteau), sur les 5 existants pour manque « d’accessibilité, d’extension et de vétusté » ! Sachons que les élus de droite de la ville rêvent de passer le cap des 50 000 habitants dans les toutes prochaines années. 

Qu'adviendra-t-il si les établissements restants ne peuvent absorber les nouveaux arrivants ? La ville aidera-t-elle financièrement le privé comme le font beaucoup de leurs alliés de la droite dite « Républicaine » ?

La politique scolaire de Macron, que G. Attal et ses ministres veulent imposer à la France va-t-elle pousser tous les parents à faire comme Madame A O C, et inscrire les enfants dans les succursales de « Stanislas » ?

Comment peuvent-ils penser « améliorer » la formation des enfants en Français et en Maths dans de telles conditions ?

Le Valenciennois n'est pas le seul impacté par les décisions d'une Académie de Lille à la botte... Les 25 académies que comptent l'Hexagone, plus les 5 des départements d'Outre-Mer sont aux ordres de cette démolition ordonnée par Paris.