Le Porte-avions Charles de Gaulle, au service de l'Otan et des USA…

Alors que De Gaulle avait quitté l'Otan, les "va-t'en guerre" qui nous gouvernent ont choisi !

L'histoire va-t-elle se répéter 82 ans après le naufrage du paquebot Normandie dans le port américain de New-York ?

Lorsqu'il entre en service commercial, le 29 mai 1935, « Le Normandie » est le plus grand paquebot au monde. Sa carrière est cependant interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Le paquebot est désarmé par les américains et demeure à quai dans le port de New-York. Fin 1941, il est réquisitionné par les USA, le nom « USS Lafayette » lui a été donné lors de sa saisie en (en hommage à l'aide que la France avait apportée aux États-Unis au cours de la guerre d’indépendance). La solution américaine est de le transformer pour le transport de troupes rapide.

Un incendie a priori « accidentel » se déclare durant des travaux, en 1942, les tonnes d'eau utilisées par les pompiers font chavirer le navire sous l'effet de la marée. Après la guerre, la France refuse de récupérer la carcasse ravagée. La coque, réduite à l'état d'épave, est alors démolie jusqu’en octobre 1947.

- Aujourd'hui, pour la première fois, 32 ambassadeurs de l’Otan, ou leurs adjoints, ont embarqué le jeudi 25 avril 2024 à bord du fleuron de la Marine Nationale Française - le porte-avions nucléaire « Charles de Gaulle », à la veille de sa toute première mission sous commandement de l’Alliance atlantique.

Avec l'accord des « va-t'en guerre », qui nous gouvernent, à l'Elysée et dans les ministères de la République. C'est une première dans l'histoire du porte-avions français.

Espérons qu'il ne rejoindra pas un jour les rades américaines pour finir sa carrière comme son aïeul « Le Normandie » ! Rappelons que nos « amis américains » n’aiment pas la « supériorité technique ou autres de ses alliés au sein de l'Otan ».

* Voir le refus des mises en service sur plusieurs lignes américaines de l'avion « supersonique Concorde »

* Les pressions des autorités américaines et les poursuites judiciaires concernant l'affaire Alstom, qui sont allé jusqu'à emprisonner pendant 14 mois, un haut dirigeant d'Alstom dans une prison de haute sécurité aux USA. Procès qui fut déterminant dans le choix de la vente de la branche « énergie Alstom » à l'industriel américain « Général Electric » (G.E) - Vente validée en 2014 par un certain Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie de F. Hollande.

* Ou encore l’annulation de la vente conclue 6 ans auparavant entre la France et l'Australie de 12 sous-marins (34 milliards d'euros) au profit des Etats-Unis et de la Grande -Bretagne…

Et combien d'autres affaires passées ou en attente !

L'espoir fait vivre, car dans le cas contraire, il ne resterait plus à la France que le « BELEM » !