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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Histoire d'une famille de milliardaires (Acte1)

16 Septembre 2016, 21:32pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

C'est ce genre de personnages au dessus des lois qui pensent gouverner la France!C'est ce genre de personnages au dessus des lois qui pensent gouverner la France!C'est ce genre de personnages au dessus des lois qui pensent gouverner la France!

C'est ce genre de personnages au dessus des lois qui pensent gouverner la France!

Le FN rattrapé par les affaires

Le financement des campagnes électorales de 2012.

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire en avril 2014 pour     escroquerie, abus de bien social, complicité visant le financement des campagnes électorales du Fn.

L’enquête porte sur les liens financiers entre le Fn et le « micro-parti   Jeanne » de la présidente Marine Le Pen. « Jeanne » ayant été mis en examen début mai, entre autres pour escroquerie lors des législatives de 2012.                                                                                                              

Les juges s’interrogent sur les prêts de « Jeanne » aux candidats Fn lors des législatives .Le dossier constitué par les juges d'instruction Aude Buresi et Renaud Van Ruymbeke est lourd pour le parti de Marine Le Pen.  " Jeanne" aurait servi à financer des kits électoraux, fournis clefs en main par la société Riwal, fondée par Frédéric Chatillon, un ami proche de Mme Le Pen, lui même mis en examen dans cette affaire, (avec trois personnes physiques); il commercialisait ces fameux kits à quelques 520 candidats.

Ce prestataire travaille presque exclusivement pour le Fn.  

Les juges soupçonnent que les kits ont été surfacturés afin de pouvoir bénéficier de marges après le remboursement par l’Etat des dépenses de campagne aux candidats ayant dépassé 5 % des voix.  « Vide intégral »

Par ailleurs, ils considèrent que l’emploi par Riwal de David Rachline et de Nicolas Bay, deux cadres du Fn, pendant deux mois dans le cadre de la campagne, peuvent être assimilés à un emploi fictif et donc à un don déguisé.

8,6 millions d’euros prêtés.

 

Au total, « le micro parti Jeanne » aurait ainsi prêté 8,6 millions d’euros aux candidats Fn en 2012, à un taux de 6,5%.

Cet argent servait à acheter des kits électoraux, comprenant des tracts, des affiches et un site Internet entre autres, pour la somme de 16 650 euros, pour une version « standard » une surfacturation à la clef. (Reuters)

Ces opérations auraient entraîné des surfacturations au préjudice de l’Etat, qui rembourse les frais de campagne. (et par conséquent nous, les contribuables)

Le Fn a rappelé dans un communiqué qu’il était « courant » de réaliser des prêts à des candidats en politique. Mais les relations entre les deux parties ont éveillé les soupçons  des juges, les trésoriers de Jeanne ayant été actionnaires de Riwal.

En parallèle, « Jeanne » aurait également prêté 450 000 euros à Marine Le Pen pour la campagne présidentielle de 2012, à un taux élevé de 7%.                                                     Ce simple prêt aurait entraîné un intérêt de 19000 euros, d’après le site Médiapart (Reuters) 

Dix millions d’euros auraient ainsi été détournés, d’après les estimations judiciaires ; quatre proches de M. Le Pen, dont Nicolas Crochet, commissaire aux comptes du Fn, ont déjà été mis en examen dans cette affaire.  (Reuters)  

Le Front national, mis en examen, mercredi 9 septembre 2015, pour recel d’abus de biens sociaux et complicité d’escroquerie, dans le cadre de l’enquête menée par la justice sur le financement du parti.Marine Le Pen assurait s’y attendre, c’est désormais chose faite.  

Cette décision tombait mal pour la présidente du mouvement d’extrême droite, à trois mois des élections régionales de décembre, pour lesquelles elle était candidate en Nord-Pas-de-Calais-Picardie...                                                                              

(Une affaire pour qui les 50% d’abstentionnistes sont restés insensibles et n’ont toujours rien compris à l'importance de l'enjeu !) 

Et ce d’autant plus que le conflit engagé avec son père depuis avril, n’a servi que d’étouffoir pour ces détournements tous azimuts. Cela n’évite en rien, bien sûr, la possibilité de rebondissements dans de telles affaires.

W. De St-Just a été lui, mis en examen le 21 septembre pour recel d’abus de bien sociaux dans l’enquête sur le financement de la campagnes électorales en 2012  Ce dernier nie tout comportement frauduleux faisant passer cette mise en examen pour « une mascarade »   

Selon une source proche du dossier, les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buseri avaient convoqué la présidente du Fn pour l’entendre comme témoin assisté.  

Le 14 octobre, M. Le Pen a refusé de se rendre à une convocation des juges d’instruction dans cette enquête, qui souhaitaient l’interroger sur le financement du Fn. Après avoir déposé une requête en suspicion légitime contre les magistrats quelques jours plus tôt. Cette requête sera examinée par la Chambre criminelle de la Cour de Cassation (précision de W de St-Just, trésorier du parti lui-même mis en examen).                                                                            "Marine Le pen défie les juges- Le parisien."

www.leparisien.fr/espace.../marine-le-pen-defie-les-juges-12-11-2015-5267963.php

 

Convocation des juges renouvelée le 12 novembre 2015, suivi du refus de M. Le Pen de s’y présenter, deux refus de suite, cela commence à faire beaucoup ! constate les pénalistes.

Mais rien ne les empêche d’aller jusqu’à délivrer un mandement à comparaître, obligeant le témoin à se présenter.                                                    

    "Comment Marine Le Pen fait bien comprendre qu’elle se moque de la justice !" 

lelab.europe1.fr/comment-marine-le-pen-met-en-scene-son-desinteret-total-de-la-con...

Mme Le Pen et deux de ses conseillers proches pourraient être mis en examen prochainement. Les investigations des juges d’instruction les viseraient désormais directement, d’après le journal Le Monde.

David Rachline, conseiller en communication de Mme Le Pen  et Nicolas Bay, porte parole de campagne, seraient impliqués dans une affaire de financement illégal de campagne électorale.                                                                                                              Les juges reprocheraient à Mme Le Pen d’avoir usé de salaires fictifs pour ces deux employés, via la société Riwal. Les salaires en question s’élèvent respectivement à 6 000 et 4 300 euros pour les deux mois. (Reuters)       

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