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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Le bordel à la sauce Macron ...

21 Novembre 2017, 16:07pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

BORDEL ET RUPTURE !

BORDEL ET RUPTURE !

« La réforme oui, la chienlit non ! »

Alors que l'utopie aurait aimé prendre le pouvoir, le premier président de la Cinquième République avait tranché le 19 mai 1968.

Pour le vieux général, l'idée de désordre était inacceptable et il l'a exprimé comme on l'eut fait à l'intérieur d'une caserne.

La chose était entendue,

 

Qui a des étoiles dans les yeux ne peut plaisanter longtemps avec avec celui qui en porte cinq sur le Képi.

Du reste, de Gaulle n'en portait que deux, mais cinquante ans plus tard, on se dit que décidément, il avait du verbe.

 

Pensera-t-on un jour la même chose du huitième président ?

 

« Certains au lieu de foutre le bordel feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir de postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux »

Le propos est ici plus proche de celui qui, dans la bouche d'un ministre de l'Intérieur, promettait de passer une partie du peuple « au karcher »

 

Rien de très remarquable hormis le mépris contre les ouvriers qui défendent leur emploi.

 

Ce « bordel » dont parle aussi crûment celui qui devait être le président de tous les Français, n'est ni le fait des ouvriers, ni celui des journalistes. N'en déplaise à M. Macron, c'est dans al rupture avec le peuple, qu'il contribue allègrement à aggraver, qu'est le bordel. Les mesures libérales et injustes qu'il impose, fichent le bordel dans la vie des Français, exception faite de ceux qui ne savent pas à quoi correspond « joindre les deux bouts »

 

Par-delà la mise en œuvre d'une politique qui méconnaît les besoin du peuple, le système qui se met en place, appelons le « macronisme » se complaît à sonner la division dans son opposition de gauche.

Le buzz, la démocratisation, la mauvaise foi et l'instrumentalisation de la sphère fasciste font partie de son arsenal.

 

Ainsi la manière dont Richard Ferrand, chef du groupe LREM à l'Assemblée nationale, a jeté de l'huile sur le feu et joué au délateur dans ce que l'on a stupidement appelé « l'affaire Sonia Nour – Zoé Desbureaux »

 

La première, qui n'est ni élue, ni membre du PIR comme il l'a raconté, a usé d'un terme « inapproprié » à propos du tueur de Marseille,

Les réactions n'ont évidemment par tardé ? Mais devant leur violence, Zoé Desbureaux, suppléante communiste du député France Insoumise de François Ruffin, vole à son secours. En serviteur zélé du macronisme. 

Ferrand lui, s'étonne devant Mélenchon et balance un communiqué à l'AFP.

 

Résultat :

Les deux intéressés reçoivent un torrent de haine (menace de viol et d'avortement forcé entre autres)

La belle aubaine : les marcheurs, qui n'ont décidément rien d’innovant, discréditent de la manière la plus déloyale deux femmes communistes et mettent les élus France Insoumise en fâcheuse position.

 

Voilà bien une politique de court terme, fumeuse et surfant sur les haines et la division.

 

Liberté Hebdo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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