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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

MAIN BASSE SUR LES LOGEMENTS MINIERS.

8 Décembre 2017, 22:57pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Manque de transparence, patrimoine bradé, report des chantiers de rénovation et de construction…

Les communistes dénoncent les conditions du rapprochement entre « Maisons et Cités » et la « SNI » société publique tentée par le profit.

Des dizaines de milliers de logements sont concernés dans le Nord et le Pas-de-Calais.

Les mineurs ont payé le prix toute leur vie de travail; Aujourd'hui encore l'Etat de ceux qui ont "réussi", les banquiers et les spéculateurs cherchent encore à les spolier.Les mineurs ont payé le prix toute leur vie de travail; Aujourd'hui encore l'Etat de ceux qui ont "réussi", les banquiers et les spéculateurs cherchent encore à les spolier.
Les mineurs ont payé le prix toute leur vie de travail; Aujourd'hui encore l'Etat de ceux qui ont "réussi", les banquiers et les spéculateurs cherchent encore à les spolier.Les mineurs ont payé le prix toute leur vie de travail; Aujourd'hui encore l'Etat de ceux qui ont "réussi", les banquiers et les spéculateurs cherchent encore à les spolier.

Les mineurs ont payé le prix toute leur vie de travail; Aujourd'hui encore l'Etat de ceux qui ont "réussi", les banquiers et les spéculateurs cherchent encore à les spolier.

Dans le bassin minier, les soldes semblent avoir commencé. Après la disparition des Houillères, les logements miniers ont été cédés à un établissement public de gestion immobilière, pour un montant de 458 millions d'euros.

Autour de la table : la Région, les Départements du Nord et du Pas-de-Calais, auxquels ont été associés les représentants des syndicats de mineurs, des locataires et des communes minières.

Rapporté au nombre de logements, la transaction revenait à l'époque à environ 7600 euros le logement.

Invoquant « la sueur des mineurs » à l'origine de ce patrimoine , les communistes revendiquaient alors la reprise du patrimoine pour l'euro symbolique.

C'était en 2002. Quinze ans plus tard c'est pour un ticket d'entrée bien moins important, que la SNI (Caisse des Dépôts) pourrait faire main basse sur Maisons et Cités, première entreprise sociale pour l'habitat dans « Les Hauts de France »

 

Comment en est-on arrivé là ?

 

Pour accompagner les besoins financiers de Maisons et Cités, en matière de rénovation et de construction notamment, préconisatrice de la SNI au capital, à hauteur de 30 à 34 % pour une somme d'environ 150 millions d'euros, dont100 millions en avances remboursables. Cette transaction est préférée par l'actuel gouvernement, la différence du précédent : en mars, le Premier ministre Bernard Caverneuse annonçait 100 millions d'euros pour la rénovation des logements miniers.

150 millions pour 63000 logements, cela revient à 2500 euros la maison avec jardin, calculent les communistes du bassin minier.

Est-ce bien à ce prix là qu'on va « brader ce patrimoine minier » comme le dénonce ces élus ?

A ce prix là, les municipalités pourraient racheter les logements se trouvant sur leur commune. C'est d'ailleurs ce que Freddy Reichsmark, maire PCF d'Auby, près de Douai suggère à son conseil municipal, « considérant qu'à ce prix, la commune à tout intérêt à maîtriser le patrimoine sur son territoire puisque avec un loyer moyen de 400 euros mensuels, elle serait en capacité de rembourses l'emprunt en six mois »

 

Illégal ? Peut-être absurde ?

Pas autant que la précipitation et le manque de concertation dans ce dossier, estiment les élus.

Le montant de la transaction, d'ailleurs, n'est pas la seule de leurs interrogations. « Derrière la façade présentable d'une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation, se cache le spectre de la privatisation » estiment les élus communistes. Alors qu'aujourd'hui les collectivités, les mineurs et les locataires ont leur mot à dire dans la gestion de la société HLM .

Qu'en sera-t-il demain ? « A priori, une filiale de la C D C devrait nous rassurer. Mais la SNI est dirigée comme une entreprise privée, qui a perdu de vue ce qu'est un logement social » affirme Christian Champiré, maire de Grenay et membre du conseil d'administration de Maisons et Cités . « Dans ces conditions » résume-t-il, la cession d'une partie du capital à la SNI reviendrait à la fois à faire une croix sur les chantiers de rénovation et sur « le contrôle démocratique » de la société.

« On ne s'exprime pas sur le sujet » nous a-t-on répondu chez Maisons et Cités. Quant à son directeur général, nous n'avons pas réussi à le joindre.

L'Opération doit être bouclée avant la fin de l'année, laisse-t-il cependant entendre à plusieurs de ses interlocuteurs. De rumeurs en conversations de couloirs, bien peu nombreux sont ceux qui connaissent les détails.

C'est en raison de ce « manque de transparence » des sommes engagées et du droit de regard des acteurs locaux sur le logement social que les élus communistes du bassin minier demandent le retrait de cette question, de l'ordre du jour du prochain conseil d'administration de Maisons et Cités.

D'ici là,ils comptent mobiliser leurs collègues d'autres formations politiques, ainsi que les syndicats de mineur set associations des locataires


 

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