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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Vallourec fossoyeur de l'Industrie ?

21 Octobre 2018, 22:01pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

salariés et élus de de gauche  et de droite, le 15 octobre à Saint-Saule, réunis dans un même projet: la relance de l'aciérie d'Ascoval et de la tuberie de Vallourec , qui occupent deux terrains voisins au bord de l'Escaut. Si l'une ferme, l'autre suit.
salariés et élus de de gauche  et de droite, le 15 octobre à Saint-Saule, réunis dans un même projet: la relance de l'aciérie d'Ascoval et de la tuberie de Vallourec , qui occupent deux terrains voisins au bord de l'Escaut. Si l'une ferme, l'autre suit.

salariés et élus de de gauche et de droite, le 15 octobre à Saint-Saule, réunis dans un même projet: la relance de l'aciérie d'Ascoval et de la tuberie de Vallourec , qui occupent deux terrains voisins au bord de l'Escaut. Si l'une ferme, l'autre suit.

L'absence de soutien de Vallourec au projet de relance de son ancienne aciérie, menace également la tuberie voisine. Près de 500 emplois sont directement concernés. La mobilisation ne faiblit pas dans la région. Élus locaux et salariés déplorent la faiblesse de la réaction au sommet de l’État.

Le GTI de Strasbourg dira le 24 octobre si, oui ou non l'aciérie Ascoval a un avenir à Saint-Saulve.

Pour valider le projet de reprise part le groupe franco-belge Altifort, la justice examinera notamment me financement de l'opération. Altifort envisage de créer sur place un train à fil qui offrirait de nouveaux débouchés à l’aciérie.

Outre la production d'acier, l'entreprise pourrait ainsi fournir les tréfileries du groupe Altifort, ainsi que d'autres secteurs industriels dans les secteurs de l'automobile ou de la défense, entre autres. « Sue le plan industriel, ça a de al gueule » dit Nacim Bardi (CGT)

Mais voilà ; pour réaliser cet investissement, Altifort demande le soutien de Vallourec à son ancienne aciérie, dont elle demeure aujourd'hui le seul propriétaire et le principal client après la chute d'Asco-Industries, à qui elle avait cédé la majorité du capital.

De quel soutient s'agit-il ? « Nous avons besoin que Vallourec nous cède deux bâtiments pour accueillir le train à fil et qu'il nous garantisse des volumes » sur 18 mois, le délai nécessaire à la réalisation de ce nouvel équipement, explique Bart Gruyaert, délégué général et co-fondateur d'Altifort.

Actuellement, Vallourec absorbe 55 % de la production d'ascoval, au prix garanti de 248 € la tonne.

 

« Fin de non-recevoir »

Après on long silence ; le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s'est dit favorable à ce projet, écartant la lettre d'intention d'un groupe iranien. Charge à l’État, donc, de convaincre Vallourec. Une réunion s'est tenue le 10 octobre dernier à Bercy, sous l’égide de Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aus Restructurations d'entreprises, entre Altifort, Vallourec les administrateurs judiciaires et le président d'Ascoval, favorable au projet Altifort. Pour lui « les discussions avancent ».

D'autres sont moins optimistes. «  Cette réunion s'est conclue par une fin de non-recevoir » affirme Fabien Roussel, député PCF du Valenciennois « Les représentants du groupe invoquent un marché de décroissance pour le pas favoriser la solution Altifort. Pourtant la principale entreprise concurrente de Vallourec, l'italien Tenaris, enregistre une progression de son chiffre d'affaires de 40 %. Les volumes de ses ventes de tubes des deux premiers trimestres de cette année ont largement excédé le volume de l'an dernier » rapporte-t-il « quoi Joue Vallourec ? on peut s'interroger sur son souhait de sauvegarder l'aciérie et la tuberie ! »

L'aciérie et la tuberie, jusqu'à janvier 2017 étaient tous les deux dans le gironde Vallourec. Les deux industriels se touchant, tous deux au bord de l'Escaut . Après avoir cédé la majorité de ses parts de l'aciérie, Vallourec a engagé u plan de suppression d'emplois et la fermeture d'une ligne de production de la tuberie.

Jusqu'où ira la saignée ?

« Si l'aciérie ferme, la tuberie ferme » affirme catégoriquement Fabien Roussel. Les deux sites industriels emploient environs 500 personnes. Si l'on inclus les entreprises sous-traitantes, « ce sont plus d'un millier d'emplois qui sont menacés » calcule Fabien Thiémé maire de Marly.

Une couse contre la montre est engagée pour éviter une réaction en chaîne, dont le sort dépend de Vallourec. Il en a beaucoup été question le 15 octobre à Saint-Saulve dans la grande salle des fêtes qui, deux ans plus tôt, accueillait les mêmes salariés, blousons alors au logo de Vallourec.

Cette fois, on portait un badge symbolisant un ruban noir, avec cette inscription « Ascoval : non à la fermeture ! » Ensemble la sénatrice PCF Michelle Gréaume et Fabien Roussel ont envoyé un courrier à Philippe Crouzet, le patron Vallourec :

« Personne ici, dans le Valenciennois, ne comprendrait que Vallourec, maison-mère et fondatrice du site de Saint-Saulve, se désintéresse de l'avenir de ce site et porte la responsabilité de l'échec d'un projet aussi largement soutenu. »

 

P. Crouzet le liquidateur, qui  délocalise eu Chine te au Brésil; avec un actionnaire à 15% ; l'Etat Français !
P. Crouzet le liquidateur, qui  délocalise eu Chine te au Brésil; avec un actionnaire à 15% ; l'Etat Français !P. Crouzet le liquidateur, qui  délocalise eu Chine te au Brésil; avec un actionnaire à 15% ; l'Etat Français !

P. Crouzet le liquidateur, qui délocalise eu Chine te au Brésil; avec un actionnaire à 15% ; l'Etat Français !

UN « CAMOUFLET » POUR EMMANUEL MACRON

 

Emmanuel Macron s'était lui-même « très impliqué » dans le dossier Vallourec. Alors ministre de l’Économie, celui-ci s'était rendu à Saint-Saulve et Aulnoye-Aymeries àprès que le spécialiste des tubes a annoncé des centaines de suppressions d'emplois. C'était en 2015…

Depuis, l'aciérie a cédée et la tuberie de Vallourec à Saint-Saulve a fait l'objet de restructuration. En janvier dernier, devenu président de la République E. Macron avait laissé entendre aux élus du Valenciennois qu'une issue positive s'annonçait.

« Vallourec ne veut plus de l'aciérie. Il n'y a E. Macron qui puisse débloquer la situation » estimait Bruno Kopczinski porte-parole (CFDT) de l'intersyndicale d'Ascométal.

Pressé par les acteurs régionaux de s'impliquer plus avant dans le dossier E. Macron a ainsi à un courrier de Fabien Roussel : « J'ai prié le président du directoire de Vallourec d'étudier le soutien qu'il pourrait apporter »

Vallourec aujourd'hui garde le silence sur ses intentions. S'il refuse d'accompagner le projet, ce serait, estime Fabien Roussel « un camouflet » pour Emmanuel Macron

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