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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La casse de l'ECOLE continue avec Blanquer et LREM

19 Novembre 2018, 16:37pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Comme pour tout ce qui touche le peuple, ces nantis n'écoutent rien!Comme pour tout ce qui touche le peuple, ces nantis n'écoutent rien!
Comme pour tout ce qui touche le peuple, ces nantis n'écoutent rien!

Comme pour tout ce qui touche le peuple, ces nantis n'écoutent rien!

Entre les paroles et les actes…

Le gouvernement communique beaucoup sur l'accompagnement des élèves pour les aider à mieux choisir leur orientation. Mais que fait-il ?

La réforme de l'orientation prévoit le démantèlement des délégations régionales de l'ONISEP (DRONISEP) transférant ses compétences aux Régions et du réseau des Centres d'Information et d'Orientation (CIO) en n'en conservant qu'un seul par département.

Quant aux directeurs de CIO et psychologue de l’Éducation nationale (PsyEN) ils seraient répartis dans les établissements. « Non seulement les PsyEN ne seront pas plus disponibles, mais ils seront privés de l'appui de l'équipe CIO pour l'analyse de situations ou de cas difficiles » résument, dans une tribune commune, plusieurs organisations de l’Éducation nationale, des étudiants et des parents d'élèves (FCPE, UNL, UNEF,CGT éducation, FNECFP-FO, SE-UNSA, SNES-FSU éduc).

« On court alors le risque de voir la pression s'accentuer sur les choix des élèves, en particulier des plus fragiles » poursuit la tribune. Les signataires réclament le maintien du réseau des CIO et le recrutement de psychologues supplémentaires.

Comme souvent, les casseurs, protégés particuliers de l'Etat pour casser les revendications, ont des condamnations dérisoires.Faut-il croire que la police parallèle « Benalla" est toujours en service?
Comme souvent, les casseurs, protégés particuliers de l'Etat pour casser les revendications, ont des condamnations dérisoires.Faut-il croire que la police parallèle « Benalla" est toujours en service?

Comme souvent, les casseurs, protégés particuliers de l'Etat pour casser les revendications, ont des condamnations dérisoires.Faut-il croire que la police parallèle « Benalla" est toujours en service?

Violences, suppressions de postes, réformes….

 

A l'école, la colère grandit.

 

Les enseignants manifestaient le 12 novembre dernier. Dans une rare unité syndicale, ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et les chances de réussite des élèves.

Une prof mise en joue à Créteil. Un élève tabassé et filmé devant son établissement à Fourmies… A chaque semaine, l'école fait les gros titres, plutôt à la rubrique faits divers. C'est dans ce contexte que les syndicats de l’Éducation nationale appelaient à la grève le 12 novembre, dans une rare unité.

Quand tous les syndicats de l’Éducation nationale appellent à la grève, c'est bien qu'il y a un malaise à l'école. Les suppressions de poste sen sont l'un des principaux motifs.

Le gouvernement prévoit de supprimer en 2019, plus de 2650 postes d'enseignants et 400 postes chez les personnels administratifs.

« C'est une nouvelle dégradation des conditions d'études des élèves et de travail des personnels qui est programmée » observent les syndicats de l’Éducation nationale dans le région , de la CGT à l'Unss en passant par les autonomes du SNALC, qui représente les personnels des collèges et lycées.

Alors que le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer ne jure que par son slogan de « l'école de la confiance » les syndicats s'estiment mis devant le fait accompli. « C'est avec consternation et colère que les annonces budgétaires pour l'année 2019, enterrant de fait la priorité à l’Éducation nationale » écrivent-elles dans un communique commun.

 

CHERCHER L'ERREUR!

 

« Cela n'est pas compatible avec l'ambition d'un enseignement de qualité et d'une plus grande égalité de réussite, ni d'une bonne organisation administrative du système éducatif » poursuivent les organisations syndicales. « C'est au contraire des milliers de postes qu'il faut créer à la fois pour tenir compte de l'augmentation démographique et pour améliorer le taux d'encadrement des élèves .»

Plus d'élèves, moins de profs et d'encadrants. Chercher l'erreur ?

Le ministère, lui, insiste sur les allègement du nombre d'élèves dans les classes de CP des quartiers pauvres, (REP) vante des réformes « au service de tous »... » mais la mise en place des réformes, notamment celles des lycées (qui sont loin de faire l'unanimité) est l'occasion pour le gouvernement de supprimer une bonne parte de ces postes. »

Le gouvernement souhaite la suppression de 1 220 000 postes dans les services publics. « L’Éducation nationale en fait les frais » note les syndicats.

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