Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Sécurité sociale : Les « Fake News » colportées sans scrupules par les extrémistes de droite.

17 Juin 2019, 06:06am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Ne surtout pas se laisser endormir par les mensonges mis au point par l'extrémisme et le macronisme, qui veulent les uns et les autres se débarrasser des acquis sociaux en France.Ne surtout pas se laisser endormir par les mensonges mis au point par l'extrémisme et le macronisme, qui veulent les uns et les autres se débarrasser des acquis sociaux en France.
Ne surtout pas se laisser endormir par les mensonges mis au point par l'extrémisme et le macronisme, qui veulent les uns et les autres se débarrasser des acquis sociaux en France.

Ne surtout pas se laisser endormir par les mensonges mis au point par l'extrémisme et le macronisme, qui veulent les uns et les autres se débarrasser des acquis sociaux en France.

 

Un rapport du Sénat sur la « fraude documentaire » a apporté ce mercredi un démenti sévère au chiffre de 14 milliards d’euros agité comme un chiffon rouge par les partis d’extrême droite durant la campagne des européennes.

« Qu’a-t-on fait contre les 1,8 million de fraudeurs ? », « Un scandale à 20 milliards d’euros ! » : en décembre dernier, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan offraient un porte-voix aux accusations de l’ex-magistrat spécialisé dans la fraude Charles Prats, selon lesquelles 14 milliards d’euros de prestations sociales seraient versés indûment à des personnes nées à l’étranger.

Le rapporteur général, l’ancien maire d’Arras et sénateur du Pas-de-Calais (Union centriste) Jean-Marie Vanlerenberghe, en a rendu public les conclusions, ce mercredi 15 juin à Paris. Et elles sont sans appel : Non ; la fraude documentaire des personnes nées à l'étranger n'atteint pas et de loin, les 14 milliards d'euros.

 

Deux mille dossiers contrôlés.


Pour le démontrer, la commission a demandé à la police aux frontières et au Sandia ( le service de la Caisse nationale d’assurance vieillesse dédié à l’immatriculation à la Sécurité sociale des personnes nées à l’étranger) de contrôler un échantillon représentatif de 2 000 dossiers (dont 1 127 seulement avaient donné lieu à des prestations sociales ).


Le contrôle a conclu à l’identification de 3 %     

                                de dossiers très suspects.

« En extrapolant les résultats bruts de l’échantillon à l’ensemble des assurés sociaux nés à l’étranger (…), note Jean-Marie Vanlerenberghe, on arrive à un montant maximal de fraudes aux prestations monétaires de 802 millions d’euros ». 1 170 millions si on y ajoute les prestations maladie. Ceci avant régularisation. En 2017, trois quarts des dossiers l’avaient été.

Le montant réel de la fraude pourrait donc approcher bien plus les 290 millions, estime la commission, que le milliard. « Très loin des 14 milliards d’euros propagés à grand renfort de publicité par les réseaux sociaux et utilisés par certaines formations politiques », balaie Jean-Marie Vanlerenberghe. Encore plus loin par exemple des 20 milliards de fraudes aux cotisations sociales recensés en 2014.

Des améliorations possibles...

Le sénateur ouvre la voie à des améliorations, qui vont de la présence plus systématique du demandeur lors de la demande d’inscription, à la mise en place d’un numéro identifiant d’attente, avant de recevoir l’immatriculation définitive, en passant par un meilleur partage des informations entre les services de l’État.

La sénatrice Nathalie Goulet a quant à elle été invitée par le Premier ministre Édouard Philippe ) poursuivre le travail d'exploration : elle rendra après l’été un rapport censé évaluer la fraude sociale en France. Et ainsi fermer la porte aux exagérations de tous bords.

 

Partager cet article

Commenter cet article