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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

UN APPEL D'AIR POUR LA GAUCHE…

7 Décembre 2019, 13:41pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Après les privatisations de Toulouse, Lille et autres : STOP 0 la privatisation d'ADP. Signez la pétition en ligne pour la demande d'un referendum conter ce gachis macroniste qui vend à ses amis milliardaires des entreprises qui rapportent à la France et aux Français !

Après les privatisations de Toulouse, Lille et autres : STOP 0 la privatisation d'ADP. Signez la pétition en ligne pour la demande d'un referendum conter ce gachis macroniste qui vend à ses amis milliardaires des entreprises qui rapportent à la France et aux Français !

HD du 5 décembre 2019 - Lionel Venturini


Sans être rompus, les ponts entre formations de gauche étaient parfois brinquebalantes. La bataille pour les retraites ressoude les liens. Le PCF appelles à un meeting pour un projet de réforme de gauche et progressiste, le 11 décembre.

 

Avec ADP, la gauche a commencé à retrouver son ADN commun. Défense d'un bien public, idiotie de vendre une entreprise qui rapporte aux caisses de l’État à l'heure des discours sur l'austérité budgétaire. Avec la bataille contre la réforme Macron des retraites, la gauche politique et écologique conforte ses fondamentaux.

Ils sont dans la rue afin de défendre les droits des travailleurs toutes catégories et non à l'Elysée pour gueuletonner, membres du gouvernement et de LREM, aux frais des contribuables pour décider des sanctions à appliquer sur les salaires et les retraites. Ont-ils récupérer les homards de De Rugy ?
Ils sont dans la rue afin de défendre les droits des travailleurs toutes catégories et non à l'Elysée pour gueuletonner, membres du gouvernement et de LREM, aux frais des contribuables pour décider des sanctions à appliquer sur les salaires et les retraites. Ont-ils récupérer les homards de De Rugy ?  Ils sont dans la rue afin de défendre les droits des travailleurs toutes catégories et non à l'Elysée pour gueuletonner, membres du gouvernement et de LREM, aux frais des contribuables pour décider des sanctions à appliquer sur les salaires et les retraites. Ont-ils récupérer les homards de De Rugy ?
Ils sont dans la rue afin de défendre les droits des travailleurs toutes catégories et non à l'Elysée pour gueuletonner, membres du gouvernement et de LREM, aux frais des contribuables pour décider des sanctions à appliquer sur les salaires et les retraites. Ont-ils récupérer les homards de De Rugy ?  Ils sont dans la rue afin de défendre les droits des travailleurs toutes catégories et non à l'Elysée pour gueuletonner, membres du gouvernement et de LREM, aux frais des contribuables pour décider des sanctions à appliquer sur les salaires et les retraites. Ont-ils récupérer les homards de De Rugy ?

Ils sont dans la rue afin de défendre les droits des travailleurs toutes catégories et non à l'Elysée pour gueuletonner, membres du gouvernement et de LREM, aux frais des contribuables pour décider des sanctions à appliquer sur les salaires et les retraites. Ont-ils récupérer les homards de De Rugy ?

Depuis la présidentielle de 2017, il n'y eut guerre d’occasions de se retrouver bras dessus, bras dessous. Les retraites, dans l'imaginaire de la gauche, c'est, avec le temps de travail, une lutte inscrite dans le temps long de l'histoire, dans un « progressisme », ce mot qu’Emmanuel Macron tente de s'accaparer, qui touche au cœur des femmes et des hommes, entre l’allongement de l’espérance de vie et le désir d'une fin d’existence digne.

 

 

Alors, certes, « on n'a jamais cessé de se parler », précise le député PCF Pierre Dharréville, qui cite à l'appui « dès que le rapport du COR sur les retraites a été public, j'ai eu des échanges avec d'autres députés, tel Boris Vallaud » (député PS). Les réunions entre formations de gauche et écologistes demeurent encore informelles et bilatérales.

 

 

Mais quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat, le Parti socialiste, d'abord gêné au entournures le 5 décembre, car portant toujours l’héritage de la réforme Tourraine, votée en 2014, qui vise à augmenter d'un trimestre tous les ans la durée d'assurance pour toucher une pension à taux plein, à partir de 2020, s'est rallié à la mobilisation.

 

 

CHOISIR SON CAMP.

 

La légère prise de distance de la CFDT qui fut un partenaire fidèle durant le quinquennat Hollande, favorable à la réforme sur le fond tout en estimant, selon son secrétaire général, Laurent Berger, qu’il était « de la responsabilité du gouvernement de ne pas créer d'affrontement », autour d'une réforme « qui, parce qu'elle rimerait forcement avec économies, accentuerait les inégalités », a contraint aussi le parti d'Olivier Faure à trancher, « Olivier Faure est prêt à mouiller la chemise en peu plus », lâche un député socialiste.

 

 

Le communiqué du PS ne date pas du 23 novembre en témoigne : « La mobilisation du 5 décembre est devenue plus qu'un rassemblement pour la défense des retraites. Chaque jour, nous mesurons la volonté d'un nombre croissant de citoyens de poser un acte de combat face aux inégalités qui déchirent le pacte social », écrit aussi le PS.

 

 

Et de lister : « la réforme des retraites, de l'assurance chômage, dégradations des services publics, précarisation croissante du travail illustrée par le situation des travailleurs des plate formes numériques, ou encore, colère croissante de la jeunesse face à ses conditions dégradées de vie, d'études ou d'entrée dans la vie active.

Voilà autant de raisons supplémentaires de se mobiliser le 5 décembre pour dire STOP à une politique néolibérale qui fait système », écrit le PS.

 

 

Le député FI Adrien Quatrennens ne dit pas autre chose lorsqu'il considère qu'Emmanuel Macron veut procéder à une rupture historique ; alors que la part des seniors dans la population va continuer d’augmenter, il veut plafonner à 14 % la part des richesses produites consacrée aux retraites.

 

Traduisons ; nous allons être plus nombreux à table, mais Emmanuel Macron refuse que l'on cuisine un peu plus de gâteau. Le système par points permet uniquement de couper de plus petites parts » !

 

 

ÉPREUVE DE FORCE.

 

S'il fallait une confirmation, la sortie de François Fillon en 2016 devant un parterre de patrons réunis à la Fondation Concorde (d'inspiration libérale) suffit. « Le système par points, ça permet une chose, qu'aucun homme politique n'avoue, c'est de baisser chaque année la valeur des points et donc de diminuer le niveau des pensions. »

 

Au fond, le gouvernement fait bien involontairement un cadeau à l'opposition de gauche. En affirmant aussi peu de marge de négociation, « il force tout le-monde à choisir son camp dans cette épreuve de force », lâche encore u député PCF.

 

Celui-ci poursuit, avant même de savoir si le 5 décembre et ses suites seront un succès ; « Ce qu’il y a de positif dans la période , c'est le constat, désormais partagé, qu'il y a besoin d'une réponse politique et que cela ne peut pas venir d'une seule organisation en situation de leadership. Indépendance syndicale ne veut pas dire indifférence mutuelle. »

 

 

Le PCF à l'initiative d'un meeting qu’il veut le plus unitaire possible le 11 décembre à la Bourse du Travail de Saint-Denis, en région parisienne, travaille ainsi à la présence de responsables syndicaux, en trouvant, selon l’un des organisateurs, chez les centrale parties prenantes des mobilisations du 5 décembre des oreilles attentives.

 

 

« UNE BASE DE DISCUSSIONS »

 

Certes, la gauche et les écologistes sont loin encore de présenter un programme

de gouvernement à opposer à Emmanuel Macron. Du côté écologiste, David Cormand, qui vient de terminer son mandat à la tête d'EELV, convient que « le revendicatif, c'est pas ma culture au départ, moi, c'est plutôt al majorité d'idées. »

 

 

Pour autant, « il s'agit le 5 décembre de non seulement montrer la convergence des luttes, mais la convergence des buts, de dire qu'il y a d'autres moyens d’appréhender les services publics et de faire entendre que l'entreprise République en marche ressemble parfois à la république des marchands. »

 

 

Pour Pierre Dharrréville toutefois, « le 5 et 11 décembre peuvent être des accélérateurs des discussions nécessaires que nous devons tous pousser plus loin encore. » Ainsi, la contre proposition de réforme effectuée par la Place du Colonel Fabien entend sortir du piège d'en rester à la seule posture défensive, qui se contenterait de s'opposer à la réforme sans ouvrir une perspective.

 

 

Pour le député des Bouches du Rhône, « la proposition formulée par Fabien Roussel n'est pas à prendre ou à laisser, c'est une base de discussion .»

 

Les élections municipales en mars prochain, pour la gauche et l'écologie, un premier test grandeur nature. Jean-Luc Mélanchon (FI) dit ainsi désormais, à propos de celle-ci, qu'il ne faut pas opposer »la quête d'une 'fédération populaire' dont le pays a besoin en tant d'alternative (…) à la traditionnelle demande d'unité qu’affichent les appareils politiques locaux. » Un inflexion, sans doute pas la dernière.

UN APPEL D'AIR POUR LA GAUCHE…

« Le peuple ne demande que le nécessaire, il ne veut que justice et tranquillité ;

Les riches prétendent à tout, ils veulent tout envahir et tout dominer.

Les abus sont l’ouvrage et le domaine des riches, ils sont les fléaux du peuple :

l’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt

particulier. »

                                                                 Maximilien de Robespierre                                                                                         Club des Cordeliers, 2 avril 1791

                                                                                       

 

 

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