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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Ce que l'on essai de nous faire oublier par des moyens politiciens : Les violences policières en France passent aux « oubliettes »

20 Mars 2020, 23:54pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

A quatre sur une femme à terre ! Gilets jaunes et manifestations sociales de novembre 2018 au 15 novembre 2019 le décompte est de : 11 morts et plus de 4 400 blessés ( dont des éborgnés, amputés, handicapés à vie et « gueules casées) - 10 718 gardes à vue et 2 000 condamnations - 13 900 tirs de LBD 40 et 256 « enquêtes » visant des forces de l'ordre - quatre milliards et demi d'€ de coûts – de 75 à 47 % de soutiens aux manifestants chez les Français,A quatre sur une femme à terre ! Gilets jaunes et manifestations sociales de novembre 2018 au 15 novembre 2019 le décompte est de : 11 morts et plus de 4 400 blessés ( dont des éborgnés, amputés, handicapés à vie et « gueules casées) - 10 718 gardes à vue et 2 000 condamnations - 13 900 tirs de LBD 40 et 256 « enquêtes » visant des forces de l'ordre - quatre milliards et demi d'€ de coûts – de 75 à 47 % de soutiens aux manifestants chez les Français,
A quatre sur une femme à terre ! Gilets jaunes et manifestations sociales de novembre 2018 au 15 novembre 2019 le décompte est de : 11 morts et plus de 4 400 blessés ( dont des éborgnés, amputés, handicapés à vie et « gueules casées) - 10 718 gardes à vue et 2 000 condamnations - 13 900 tirs de LBD 40 et 256 « enquêtes » visant des forces de l'ordre - quatre milliards et demi d'€ de coûts – de 75 à 47 % de soutiens aux manifestants chez les Français,
A quatre sur une femme à terre ! Gilets jaunes et manifestations sociales de novembre 2018 au 15 novembre 2019 le décompte est de : 11 morts et plus de 4 400 blessés ( dont des éborgnés, amputés, handicapés à vie et « gueules casées) - 10 718 gardes à vue et 2 000 condamnations - 13 900 tirs de LBD 40 et 256 « enquêtes » visant des forces de l'ordre - quatre milliards et demi d'€ de coûts – de 75 à 47 % de soutiens aux manifestants chez les Français,A quatre sur une femme à terre ! Gilets jaunes et manifestations sociales de novembre 2018 au 15 novembre 2019 le décompte est de : 11 morts et plus de 4 400 blessés ( dont des éborgnés, amputés, handicapés à vie et « gueules casées) - 10 718 gardes à vue et 2 000 condamnations - 13 900 tirs de LBD 40 et 256 « enquêtes » visant des forces de l'ordre - quatre milliards et demi d'€ de coûts – de 75 à 47 % de soutiens aux manifestants chez les Français,

A quatre sur une femme à terre ! Gilets jaunes et manifestations sociales de novembre 2018 au 15 novembre 2019 le décompte est de : 11 morts et plus de 4 400 blessés ( dont des éborgnés, amputés, handicapés à vie et « gueules casées) - 10 718 gardes à vue et 2 000 condamnations - 13 900 tirs de LBD 40 et 256 « enquêtes » visant des forces de l'ordre - quatre milliards et demi d'€ de coûts – de 75 à 47 % de soutiens aux manifestants chez les Français,

Les Violences Policières contre les Médias !
 

« Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler ! » : plus de 300 journalistes dénoncent les violences policières !

 

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« C'est bien en France que la police a tiré sur

des civils non-armés »
 

Face à la multiplication des affaires de dérives policières , Macron a expliqué, le mardi 14 janvier dernier, attendre « la plus grande déontologie » des forces de l'ordre. A ce jour, l’exécutif refuse cependant toujours de parler de violences policières »

« Décryptage avec le général Bertrand Cavalier et Sébastian Roché »  

C’est un sujet crucial depuis deux ans. Successivement, la crise des gilets jaunes et les manifestations contre la réforme des retraites ont fait éclater ce que certains appellent « des dérives individuelles » et que d’autres préfèrent qualifier de « violence d’Etat ». En cette mi-janvier, les différentes déclarations du président de la République et de son ministre de l’Intérieur ont été interprétées comme une volonté de modifier les méthodes du maintien de l’ordre. Mais qu'en est-il vraiment ?

Décryptage avec le général Bertrand Cavallier, ancien commandant du Centre National d’Entraînement des forces de Gendarmerie de Saint-Astier, considéré comme un expert du maintien de l’ordre au niveau européen et Sébastian Roché, criminologue, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des rapports entre police et population.

S. Roché : Pour bien cerner le sujet, le terme de « violences policières » est-il adapté pour décrire ce à quoi nous assistons ?

Général Bertrand Cavallier : L’essentiel du problème n’est pas sémantique. Néanmoins, j’observe chez les syndicats de police et chez certains experts une volonté de ne plus utiliser ce terme. Maintenant, la véritable question est de savoir si oui ou non des agents de l’Etat ont fait usage de la force dehors du cadre légal. C’est-à-dire en s’affranchissant des trois principes d’absolue nécessité, d’absolue proportionnalité et de la simultanéité. Les trois conditions obligatoires aux ripostes des forces de l’ordre.

S. Roché : Bien évidemment. Les débats organisés un peu partout pour déterminer si oui ou non le terme était adéquat étaient incompréhensibles. Il y a une confusion intellectuelle majeure entre la légitimité et la matérialité. Sous prétexte que certains gestes utilisés par les forces de l’ordre sont légaux, ce n’est pas de la violence. Mais dans certains pays la décapitation est légale, ce n’est pas pour autant que ce n’est pas violent.

« Comment le personnel politique n’a t-il pas pu voir ce que tout le monde a vu ? »

En début de semaine, Christophe Castaner et Emmanuel Macron ont réagi aux dernières scènes de violences relayées dans la presse et sur les réseaux sociaux. L’un mettant en garde contre le risque de "croches-pied à l’éthique", le second pointant "des comportements inacceptables"… Des paroles nécessaires ?

B.C : Cette parole était nécessaire et attendue. Le maintien de l’ordre est une fonction essentielle pour garantir la cohésion de la nation et la stabilité des institutions. Le maintien de l’ordre par un usage très gradué et très ajusté de la force doit favoriser le retour à une situation normale qui permet le règlement du conflit par une solution négociée.

En d’autres termes, par une solution politique. Les dernières semaines et les derniers mois ont laissé en suspens des interrogations pour certains de nos concitoyens. Aujourd’hui s’ajoute à la problématique sociale un questionnement sur l’exercice de la fonction du maintien de l’ordre. Ces interrogations ont nui à la réponse de l’Etat aux conflits sociaux.

S.R : Elle était nécessaire, mais ces paroles n’engagent en rien. Les politiques, jusqu’à présent aveugles sur la question, ont fait mine de découvrir ce problème. C’est un premier pas dans la bonne direction. Une fois le problème reconnu on peut envisager de le traiter convenablement. Néanmoins, une question subsiste : comment le personnel politique n’a t-il pas pu voir ce que tout le monde a vu ? Si ce n’est par déconnexion avec le monde réel ? Comment n’ont-ils pas vu qu’il fallait envisager sérieusement une réforme de la police ?

Le problème du maintien de l’ordre ne vient-il pas essentiellement des consignes données en amont ?

S.R : Non, il vient d’un ensemble de facteurs. Il faut être honnête : ce problème n’est pas la seule responsabilité du gouvernement Macron et de Christophe Castaner. Ils n'ont pas généralisé l’utilisation du LBD. C’est Nicolas Sarkozy qui a imposé ce choix sécuritaire contre l’avis de nombreuses associations qui voyaient le problème arriver.

Le problème majeur du maintien de l’ordre n’est pas sa doctrine. La doctrine n’est pas responsable contrairement au manque de vision pour la police. Il n’y en a aucune. En économie, par exemple, le gouvernement Macron et ses équipes ont une vision. Ils veulent être plus compétitifs, plus attractifs etc… On peut-être pour ou contre, mais il y a quelque chose de précis à critiquer. Actuellement la police est une police des années 70. Elle n’est pas adaptée aux enjeux et à l’époque. Elle n’a pas encore compris qu’être bénéficiaire de l’autorité n'autorisait pas la violence.

B.C : Le gouvernement se doit d’assurer le maintien de l’ordre, c’est sa responsabilité première. Je le dis sans problèmes, ce qui s’est passé à Paris le 1er Décembre et le 13 Mars sont des choses inacceptables pour notre République. Le gouvernement se devait de réagir. Il a donné des consignes dans ce sens.

Mais la réponse est encore perfectible. Les dysfonctionnements individuels doivent être réglés. Aujourd'hui se posent d'ailleurs trois problèmes : celui de la formation, de l’efficience de l’encadrement et celui du choix des unités appelées à intervenir. Le concept des BRAV-M (brigades de répression de l’action violente, ndlr), par exemple, est intéressant. Ces unités de circonstances interviennent dans deux cas : d'abord, en complément des autres forces de l'ordre pour arrêter les casseurs. Ensuite, dans les attroupements, mais toujours en liaison avec les unités spécialisés en maintien de l’ordre (Unité gendarmerie mobile ; CRS) lesquelles doivent conserver le rôle principal.

« La culture et l’organisation militaire sont les premières garanties de maîtrise de l’emploi de la force dans le maintien de l’ordre. »

Néanmoins n’assiste t-on pas comme le dit Raphaël Kampf dans « Libération à une militarisation du maintien de l'ordre » ?

B.C : Ce sont des propos erronés. Et je pèse mes mots. C’est un véritable contresens que de dire ça. La culture et l’organisation militaire sont les premières garanties de maîtrise de l’emploi de la force dans le maintien de l’ordre. C’est ce que l’on peut observer d’une part chez les escadrons gendarmerie mobiles qui sont des unités militaires et d’une certaine manière chez les CRS, qui sont elles aussi organisées de façon militaire.

S.R : Il faut quand même reconnaître que nous avons fait un pas en avant dans cette voie. Nous ne sommes pas les Etats-Unis avec la garde déployée et les blindés. Cela étant dit, nous observons une progression dans une mauvaise direction. Heureusement nous avons des cadres légaux, des institutions et des organismes qui nous permettront toujours de revenir en arrière.

Peut-on faire le lien entre la hausse des violences policières et la montée d’une haine anti-flics ?

B.C : Nous sommes dans une société qui perd ses références. Une société qui est fragilisée. Nous assistons à une crise de la mondialisation qui pose des questions économiques sur fond de préoccupations identitaires. Ce contexte est propice au développement de la violence. Ceux qui sont persuadés d’assister à des violences uniquement lors des manifestations parisiennes se trompent ! La violence est quotidienne. Tous les acteurs de service public sont concernés. Les gendarmes et les policiers sont en première ligne, mais elle vient attaquer tout le monde : les pompiers, les infirmières, les urgentistes, les médecins. L’année dernière, plus de 1.200 d’entre eux ont subi des violences dans l’exercice de leur fonction. C’est une situation identique dans le service public en général. Il s'agit d'un problème de mutation d’une société. Elle révèle différentes mouvances. D'une part, une mouvance socio-économique suscitée par le rejet d’un capitalisme excessif. Mais aussi une mouvance idéologique qui s’appuie sur un rejet massif de l’Etat et de l’ordre en général et dont la constance puise dans les agressions envers les forces de l’ordre. Des propos souvent reliés à une haine anti-France et anti-République.

S .R : De mon côté, je ne crois pas qu’on puisse affirmer ça. Je ne suis pas sur qu’il existe une chronologie qui puisse justifier le nombre de mutilés. Il y a une violence qu’il ne faut pas nier. Des groupuscules anti-police existent et dans les manifestations on a vu leur unique but : en découdre avec la police. D’ailleurs c’est ce qu’elles ont fait. On ne peut qu’observer une asymétrie évidente des armes de police utilisées contre les manifestants. Mais ces derniers n’étaient jamais armés comme les forces de l’ordre. Combien de personnes éborgnées ? Combien de personnes dévisagées ? Combien de personnes mutilées ? Cela peut déplaire, oui, mais c’est bien en France que la police a tiré sur des civils non-armés.

La mort en uniforme ! Macron - Philippe - Castaner et les autres, vont-ils autoriser Stéphane Bern à lancer une « Loterie Nationale pour les Gueules Cassées de 2018/2020 » ?, La Loterie nationale française, créée par décret de l'article 136 de la loi de finances du 22 juillet 1933 dans le but de venir en aide aux invalides de guerre et aux anciens combatants mutilés...
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