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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Pénurie de médicaments : la liste des traitements en rupture de stock. Qu'en sera-t-il lorsque le vaccin anti-Covid sera sur le marché?

12 Novembre 2020, 00:44am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

In exécutif incapable de contrôler la pandémie depuis neuf mois ( manque de masques, de tabliers, de gants etc. '(en commande pendant de longs mois, avant d'arriver dans les officines) manque aussi de lits hospitaliers et de respirateurs oxygène en « réa »... ils sont même dans l'incapacité de fournir les patients en soins cancer, diabète et autres en médicaments même génériques; eux aussi en « rupture de stock ! »
In exécutif incapable de contrôler la pandémie depuis neuf mois ( manque de masques, de tabliers, de gants etc. '(en commande pendant de longs mois, avant d'arriver dans les officines) manque aussi de lits hospitaliers et de respirateurs oxygène en « réa »... ils sont même dans l'incapacité de fournir les patients en soins cancer, diabète et autres en médicaments même génériques; eux aussi en « rupture de stock ! »

In exécutif incapable de contrôler la pandémie depuis neuf mois ( manque de masques, de tabliers, de gants etc. '(en commande pendant de longs mois, avant d'arriver dans les officines) manque aussi de lits hospitaliers et de respirateurs oxygène en « réa »... ils sont même dans l'incapacité de fournir les patients en soins cancer, diabète et autres en médicaments même génériques; eux aussi en « rupture de stock ! »

L’UFC - Que Choisir alerte contre les pénuries de médicaments en France, et dévoile une étude alarmante. Pas moins de 2 400 ruptures de stock ont été enregistrées en 2020. On vous dresse la liste des traitements actuellement en pénurie.

 

L’association de consommateurs « UFC Que Choisir » dévoile aujourd’hui une étude sur les pénuries de médicaments en France. Et les résultats sont très inquiétants. En effet, de nombreux médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), pour lesquels une interruption de traitement peut s’avérer dramatique pour les patients, sont actuellement en pénurie.

Dans ce diaporama, nous vous listons les médicaments actuellement indisponibles sur le marché français, selon les données de l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament).

Médicaments : 2 400 ruptures de stock en 2020 !

D’après l’UFC - Que Choisir, les pénuries de médicaments  ont presque triplé en trois ans, pour atteindre 1 200 l’année dernière. En 2020, en raison notamment de la crise sanitaire liée au Covid-19, le nombre de ruptures s’élève à 2 400. Autrement dit, six fois plus qu’il y a quatre ans.

Problème : les solutions proposées par les laboratoires sont loin d’être satisfaisantes. Dans 30 % des cas, ils renvoient vers un autre médicament. Une solution “parfois médiocre puisque les substitutions peuvent entraîner des effets secondaires plus importants, ou nécessiter un temps d’adaptation à la nouvelle posologie”, précise l’association.

 

12 % des industriels recommandent des solutions considérées comme « de derniers recours », notamment la diminution de la posologie. Pire encore, dans 18 % des cas, ils ne proposent aucune solution alternative. Or, l’annulation du traitement peut avoir des conséquences désastreuses chez les patients atteints de lourdes pathologies, comme le cancer.

Les médicaments les moins chers en pénurie

Contre toute attente, ce ne sont pas les nouveaux traitements de pointe qui manquent le plus. Mais plutôt des molécules anciennes (commercialisées depuis plus de 20 ans) et plutôt bon marché... Autrement dit, qui rapporte moins d'argent aux industries pharmaceutiques. 

« Les industriels semblent donc bien faire le choix de sécuriser l’approvisionnement des médicaments rentables, au détriment des plus anciens, pourtant toujours indispensables aux usagers », déplore l'UFC - Que Choisir. 

Faut-il relocaliser la production en Europe ?

En cause, notamment, la stratégie d'externalisation adoptée par les laboratoires : « 80 % du volume de principes actifs est fabriqué en dehors de l’Union européenne, contre 20 % il y a 30 ans », indique l'association, qui redoute que les subventions pour la relocalisation servent plutôt à financer les coûteuses innovations thérapeutiques, déjà largement produites en Europe. 

 

Interrogé par « Le Parisien », Thomas Borel, Directeur scientifique du Leem, syndicat qui regroupe 260 entreprises françaises de médicaments, justifie : « 15 % des ruptures sont liées à des problèmes sur l'outil de production (pannes, retards…), 15 % à la disponibilité des matières premières, essentiellement les principes actifs, 35 % sont la conséquence d'une demande mondiale qui augmente de 6 % par an. Nous avons aussi 10 % de la production perdue pour défaut de qualité et, enfin, 25 % sont dus à des contraintes réglementaires (nouvelles normes, autorisations de mise sur le marché). Et certains médicaments sont arrêtés car ils sont produits à perte ».

 

 

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