HERCULE; Ce colosse aux pieds d'argile... Braves Français, à vous de payer !

Creys-Malville "Super Phenix" Janvier 2019 de but de la découpe de la cuve; Flamanville 2021, toujours en "rade"

Électricité: Pourquoi les tarifs

ont explosé de 60% depuis 2007 ?

Alors que l’État Macron a augmenté généreusement les salariés payés au SMIC de 0,99 % au 1^er févier 2021, (soit 15 € brut/mois) et de 0,4 % le montant des pensions de retraités, lui, a pris 0,4 % d'augmentation au 1^er janvier soit : (5,52 €/mois), il augmente en même temps les tarifs réglementés de l'électricité de 1,6% le même jour.

C'est plus 15 euros en moyenne par an d'augmentation des tarifs qui, ces 14 dernières années (depuis l'ouverture à la concurrence d'EDF), n'ont cessé de grimper.

A l'époque, pourtant, souvenez-vous, la promesse était « Une électricité moins chère, c'était la promesse »

Mais c'était aussi la même promesse qui était annoncée depuis des décennies, une électricité « propre » et moins chère par la fourniture EDF, depuis les centrales nucléaires, qu'EDF n'a cessé d'installer

Encore mieux, l'autorisation de « Super Phénix » à Creys-Malville, une idée « lumineuse de Giscard d’Estaing », du Phoenix qui renaît de ses cendres.

En avril 1976, le Premier ministre jacques Chirac autorise la société NERSA à passer commande de « Superphénix »

La décision de sa construction fut prise sans même passer par le canal de la Commission PÉON, chargée d'orienter la production électrique d'origine nucléaire .

VGE, président de la République, déclarant alors : «  qu'avec ce type de réacteur et ses réserves d'uranium, la France disposera d'autant d' énergie que l'Arabie saoudite avec tout son pétrole ... »

Après sa construction et beaucoup d'arrêts techniques compte tenue des malfaçons et des défauts de fabrication, l’exploitation du «  Super Phénix » est définitivement arrêtée le 19 décembre 1998, sans avoir pour ainsi dire, rendu le nombre de mégawatts  « promis » lors de son étude

Le coût de construction et de fonctionnement de Superphénix a dépassé les estimations initiales. Dans son rapport de janvier 1997, la Cour des Comptes l'a évalué à 60 milliards de francs répartis entre les partenaires du consortium européen NERSA à concurrence de 51 % pour EDF, 33 % pour l'électricien italien Enel et 16 % pour le consortium SBK, qui regroupe les électriciens allemands RWE, néerlandais SEP et belge Electrabel.

En réalité, compte tenu de la valeur de l'électricité fournie au réseau par le réacteur, les dépenses s'élèveraient, selon elle, à 40,5 milliards de francs. »

Les frais de dédommagement des actionnaires étrangers de NERSA (la société italienne Enel et la société allemande SBK), déboutée par la décision du gouvernement français, ont été compensés par des fournitures de courant d'EDF à ces partenaires étrangers entre 1996 et 2000. (que les abonnés Français ont payé)

Le 6 octobre 2000 est prononcée la dissolution de la société anonyme dénommée Centrale nucléaire européenne à neutrons rapides SA (NERSA).

Le démantèlement de  Super Phénix est depuis mis en œuvre, à raison de 2000 ouvriers sur place, le 1er décembre 2015, on annonçait que la société nationale Areva assurera le démantèlement des équipements internes de la cuve du réacteur Superphénix d'ici 2024…

Des milliards perdus, que le consommateur Français paie dans les augmentations continues sur le prix du courant vendu par EDF.

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Après le fiasco de Super Phénix de l’État et d'EDF, ses dirigeants n'ont rien compris !

L'installation des nouvelles centrales EPR ( Evolutionary pressurized reactor ) le réacteur français de la 3è génération étant « réputé » comme le réacteur le plus puissant du monde » », un seul réacteur étant « capable » d'alimenter une ville comme Paris...

On se croirait revenu à la période des promesses de « Super Phénix » des années 1975…

En 2004 : EDF décide d’augmenter la capacité de la centrale de Flamanville et propose l’implantation d’un réacteur EPR. Après les premiers travaux de préparation en 2006, la construction de l'EPR débute en décembre 2007 pour une mise en production annoncée à fin 2018. Il constituera le premier exemplaire d'une nouvelle génération de réacteurs nucléaires.

Dans son scénario 2017-2050, l'association « néga-Watt » n'envisage pas le démarrage de Flamanville III, qui selon elle « présente de graves problèmes de sûreté et dont le coût ne cesse d’augmenter ».

Le 8 octobre 2020 : L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) autorise l'arrivée de combustible nucléaire sur le site du réacteur EPR de Flamanville. Ce combustible sera entreposé dans la piscine de stockage de combustible nucléaire, son chargement dans le réacteur étant prévu pour la fin 2022.

Le 29 décembre 2020 : Plusieurs ONG qui s’opposent à la mise en service de ce réacteur, sont déboutées par le Conseil d'Etat « aux motifs qu'aucun des moyens soulevés, en l'état de l'instruction, n'est propre à créer un doute sérieux sur la légalité de l'autorisation délivrée par l'Autorité de sûreté nucléaire ».

Par manque de chance, si les EPR sont opérationnels en Chine, celui de Flamanville est devenu , comme « Super Phénix » un gouffre financier pour EDF

Le « fleuron du nucléaire français » aurait dû être terminé en 5 ans pour un coût de 3,3 milliards d'euros. Le chantier devrait finalement coûter au moins 12,4 milliards d'euros et durer au moins 16 ans, jusqu'en 2023.

La chronique des retards et des surcoûts de l'EPR dure depuis plus de 10 ans désormais. Dernier épisode en date : EDF a annoncé le 16 octobre 2019 que la facture du prochain réacteur nucléaire français, en construction à Flamanville (Manche), augmentera de 1,5 milliards d'€ supplémentaires, atteignant 12,4 milliards, pour une mise en service en 2023 au mieux...

SACHONS, que si le programme « Hercule » est adopté comme Macron et sa bande veulent l’imposer aux Français, ce sont les milliards d'euros dépensés suite à l'incapacité de mettre en service ce réacteur de « 3è génération », ajouté à celui du Phoenix de VGE qui n'a pas réussit à « renaître de ses cendres » et bien d'autres gourdes qui nous sont tues par l’État et EDF, que les abonnés Français, enfants et petits enfant, régleront encore longtemps et auront encore à régler sur leurs factures d'énergie.

Sachons que le prix de la facturation d'énergie électrique aux abonnés, est passé en dix ans à plus de 50 % ( hors inflation annuelle reconnue par les services de l’État )

Dans ce programme HERCULE : sachons que l’énergie nucléaire déficitaire, sera conservée chez EDF « service public », les autres énergies : Éoliennes, photovoltaïques, barrages hydrauliques et autres, plus rentables, étant réservées au privé et à ses actionnaires « gloutons de dividendes », comme nos autoroutes et autres...