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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La catastrophe "Xynthia" en Vendée 27 et 28 mars 2010

6 Décembre 2014, 17:35pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

La Faute-sur-Mer Avant- pendant et Après
La Faute-sur-Mer Avant- pendant et Après
La Faute-sur-Mer Avant- pendant et Après
La Faute-sur-Mer Avant- pendant et Après

La Faute-sur-Mer Avant- pendant et Après

Le choix d’agrandir une commune à toute fin, a pour sujet de base de « plaire aux concitoyens ».

Mais le plus souvent cela tient au fait de faire les affaires des promoteurs et agents immobiliers, tout en permettant aux propriétaires terriens de se faire une retraite « chapeau » en passant d’une terre agricole à un terrain à bâtir !

Cela se passe tant dans les communes de bords de mers, que dans les montagnes gorgées de sources avec les risques d’avalanches ou encore dans nos communes marécageuses, bordant des ruisseaux qui se gonflent lors de grosses pluies orageuses et dont les fossés de drainage et les talus existants ont été purement et simplement bouchés et aplanis pour faire de la surface habitable à la vente.

Ce problème a un nom : « l’appât du gain » qui est toujours à la base des affaires, comme cela s’est passé à  La Tranche –sur-mer, La Faute-sur-Mer (29 morts) ou l’Aiguillon–sur-Mer en Vendée et autres secteurs  (rappelons-nous ici, la catastrophe d’ESTREUX que rien ne prévoyait).

A ce jour le Tribunal Correctionnel des Sables d’Olonne a rendu son verdict exemplaire pour tous ces marchands de « bonheur » au prix fort.

Prix fort, quant au prix des terrains vendus, prix fort sur des logements dont les promoteurs ne pouvaient faire d’autres constructions que sur un rez-de-chaussée, prix fort sur le nombre de victimes et de sinistrés ainsi que sur le coût des démolitions.

Il est à espérer que nos Ediles municipaux réfléchiront à deux fois avant de laisser faire n’importe quoi, si toutes fois il n’est pas trop tard pour certains secteurs ?

                  

Article paru ce jour dans le journal L’EXPRESS

 

Le ministère public a également requis trois ans de prison dont deux ferme à l'encontre de son ancienne adjointe. Les accusés encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement de 75 000 euros d'amende. 
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/xynthia-trois-ans-de-prison-ferme-requis-contre-l-ancien-maire-de-la-faute-sur-mer_1611762.html#6Ap64evEgy5gWdQT.99

Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du ministère public qui avait requis le 15 octobre une peine de quatre ans de prison, dont trois ferme, à l'encontre de René Marratier, maire de la commune de 1989 à 2014 et toujours conseiller municipal. Ce dernier a aussitôt annoncé son intention de faire appel. 

Une "frénésie immobilière"

Pour Françoise Babin, ex-adjointe à l'urbanisme, présidente de la commission d'urbanisme, par ailleurs promoteur immobilier et propriétaire de nombreux terrains sur la commune, le ministère public avait requis une peine de trois ans de prison, dont deux ferme. Le tribunal correctionnel des Sables d'Olonne a estimé que les anciens élus connaissaient parfaitement les risques d'inondation dans la station balnéaire mais les avaient "intentionnellement occultés" pour "ne pas entraver la manne" que représentait l'urbanisation. 

A l'issue des cinq semaines d'audience, le 17 octobre, le procureur de la République, Gilbert Lafaye, avait pointé du doigt dans son réquisitoire leur "frénésie immobilière" pour développer la commune. La plupart des victimes de Xynthia ont péri noyées dans des maisons de plain-pied, qui auraient dû comporter un étage en raison du risque de submersion de la digue censée protéger leurs habitations. 

Deux autres prévenus jugés

Les avocats de René Marratier redoutaient dans ce dossier une peine "pour l'exemple", "pour faire plaisir aux victimes". "Ces élus sont des caricatures d'élus (...). Il y a eu une sous-estimation des risques qui n'est pas acceptable", avait estimé avant le prononcé du jugement Corinne Lepage, avocate de l'association des victimes et de quelque 120 parties civiles. 

Satisfaite avant même le jugement d'avoir obtenu "le statut de victime", pour lequel elle s'est battue "plus de quatre ans", l'Avif, l'association des victimes, souhaitait également "des condamnations", car une "relaxe générale" serait un mauvais signal envoyé aux autres maires, qui "commencent à prendre en compte les risques", avait expliqué son président, Renaud Pinoit. 

Deux autres prévenus étaient également jugés pour "homicides involontaires". Le fils de l'ex-adjointe à l'urbanisme, Philippe Babin, poursuivi pour ne pas avoir organisé de surveillance de la digue la nuit de la tempête, a été condamné à 18 mois de prison ferme. Une peine de deux ans de prison dont un ferme et 50 000 euros d'amende avait été requise à son encontre. 

Le fonctionnaire départemental Alain Jacobsoone, accusé de ne pas avoir prévenu le maire de La Faute-sur-Mer des dangers de Xynthia, à l'origine de la première alerte météo rouge dans l'histoire de la Vendée, a, lui, été relaxé. Il était réclamé un an avec sursis et 5000 euros d'amende à son encontre. 

 

L’EXPRESS du 12 décembre 2014

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