La casse Vallourec vue sans "réaction " ou plutôt avec bienveillance par Macron et ses complices du gouvernement !

Vallourec Saint-Saulve que le gouvernement laisse mourir, avec l'argent des contribuables français, argent qui a servi aux investissements en Chine et au Brésil avec les financements d'Etat ! Sachons quand même que l'Etat détient toujours 15% du portefeuille Vallourec !

DU DUNKERQUOIS A LA SAMBRE…

VALLOUREC :

La CGT alerte sur l'effet « domino » dans la filière sidérurgique régionale.

La casse de l'outil industriel de Vallourec dans le Valenciennois provoque des répercutions dans toute la filière sidérurgique régionale, de Dunkerque à Aulnoye-Aymeries ? Selon la CGT 15 000 emplois sont en jeu.

A la tuberie Vallourec de Saint-Saulve, on vient de voter la reprise du travail, après près d'une semaine de grève décidée dans la foulée de l'annonce de l'arrêt prochain de l'activité « chaudières »

* 164 emplois bientôt supprimés. Les négociations relatives au plan dit de sauvegarde de l'emploi (PSE) débuteront cette semaine.

Le 14 mars, la justice dira si elle valide le plan destiné à poursuivre l'activité de l'aciérie voisine d'Ascoval ou si elle prononce la liquidation judiciaire*** cette ancienne aciérie de Vallourec où 300 emplois sont concernés.

A Aulnoye-Aymeries , Vallourec se sépare de l'une de ses quatre entités, spécialisée dans les tubes de petit diamètre pour le forage pétrolier (drill)

A Leffrinckoucke, la fermeture de l'aciérie d'Ascométal, décidée avant la reprise du sidérurgiste français par le « germano-suisse » Schmolz+Bickenbach, ne sera pas sans impact sur l'activité de Valdunes à Trith-Saint-Léger.

Du Dunkerquois à la Sambre en passant par le Valenciennois, c'est toute une filière sidérurgique régionale qui est impactée. ,Selon la CGT, 15 000 emplois sont concernés par ces opérations de restructurations et rachats.

« Il n'est pas acceptable de mettre 15 000 familles à la rue » s'insurge Ludovic Bouvier secrétaire de l'Union des syndicats des travailleurs de la métallurgies CGT Hainaut-Cambrésis-Sambre Avesnois.

Entourés de responsable syndicaux de plusieurs entreprise du secteur, le 6 mars, Ludovic Bouvier tirait la sonnette d'alarme : Au bout du bout, c'est la mort programmée des aciéries et de la sidérurgie régionale » Salariés d'Ascoval ou de Vallourec, ils témoignent du ras-le-bol de leurs collègues, dont beaucoup ont l'impression d'être « sacrifiés » sans que la puissance publique ne contre les stratégies des industriels.

Devant ses actionnaires, la direction de Vallourec vient ainsi se féliciter de disposer désormais de « capacités industrielles redéployées avec un transfert de l'Europe vers l'Asie et l'Amérique » souligne Philippe Verbeke , de la fédération CGT des travailleurs de la métallurgie.

« On a développé ici des brevets, des savoir(faire. On nous a promis que les investissements en Chine seraient destinés aux productions low cost. Et maintenant,c'est en Chine et au Brésil qu'on confie les grosses productions.

Il ne restera plus en France que des activités de recherche et des petites séries » déplore un salarié de Vallourec à Aulnoye-Aymeries. La CGT, on pointe les erreurs de stratégiques du groupe, le laisser faire du gouvernement et l'impuissance des élus régionaux.

On le dira à nouveau le 15 mars à Valenciennes où les Vallourec prendront la tête de la manif pour l'emploi et le pouvoir d'achat.

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*** Il est à rappeler ici, que la justice « strasbourgeoise » a préférée la reprise par le groupe germano-suisse y compris la casse que ce groupe prévoyait dès la présentation de reprise  et cela malgré les propositions de reprise de l'usine et du personnel au complet d'un groupe britannique. Cette décision strasbourgeoise permettra de renvoyer les brevets et les matériels de production Outre-Rhin, sans aucune réaction de Macron et de son équipe de bradeurs.

Philippe Crouzet: président du directoire Vallourec; pense-t-il faire la "culbute" avec ses "Stock-options" sur la suppression de 15000 emplois en France, comme Pénicaud l'actuelle ministre du Travail l'a fait avec les 900 licenciements et plus d'un million de plus-values boursière de chez Danone au temps où elle n'était que "simple DRH" ?