Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Dossier de l’affaire Macron-Benalla, le rappel d'une histoire étouffée par une justice soumise au macronisme.

11 Octobre 2019, 21:18pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Une audition à l'Assemblée nationale, tronquée par Lrem, de l'exécutif et de la mise "sous l’étouffoir" de l'Elysée...
Une audition à l'Assemblée nationale, tronquée par Lrem, de l'exécutif et de la mise "sous l’étouffoir" de l'Elysée...

Une audition à l'Assemblée nationale, tronquée par Lrem, de l'exécutif et de la mise "sous l’étouffoir" de l'Elysée...

 

Les affaires Benalla sont des affaires judiciaires et politico-médiatiques françaises mettant en cause Alexandre Benalla, « chargé de mission », coordinateur de différents services lors des déplacements officiels et privés du président de la République, Emmanuel Macron.

Dans la première affaire dite de la Contrescarpe, Benalla est accusé d'avoir usurpé la fonction de policier, interpellé et violenté un couple de personnes qui avait lancé des projectiles sur des CRS lors d'une des manifestations du 1er mai 201_ à Paris.

 

La scène, filmée par plusieurs témoins et diffusée sur les réseaux sociaux, n'est médiatisée que le 18 juillet 2018, lorsque le quotidien « Le Monde » publie un article identifiant Alexandre Benalla. 

L’Élysée avait été informé dès le 2 mai de son identité et l'avait sanctionné par une « mise à pied » pendant quinze jours en mai, avec rétrogradation de ses fonctions. Il lui est également reproché, par des vidéos dévoilées au mois de juillet, d'avoir participé le même jour à une autre interpellation au Jardin des plantes .

 

La seconde affaire, dite des passeports, concerne, à la fin de l'année 2018, une polémique qui a éclaté après la révélation par Médiapart que Benalla était toujours en possession de plusieurs passeports diplomatique, qu'il aurait dû rendre il y a des mois. Ces passeports lui ont notamment permis de rencontrer le président du Tchad, Idriss Déby.

 

Benalla indique alors s’être régulièrement entretenu avec Emmanuel Macron après son départ de l’Élysée, ce que la présidence de la République dément. Outre le voyage au Tchad, Alexandre Benalla aurait également utilisé ces passeports diplomatiques au cours de différentes missions pour le compte de délégations étrangères.

Dans la troisième affaire, dite des contrats russes, il est reproché à Alexandre Benalla et à son ami Vincent Crase d'avoir noué des relations d’affaires avec des oligarques russes, notamment l’homme d’affaires Iskandar Makhmudov, soupçonné d’entretenir des liens avec le crime organisé, dès juin 2018, alors même qu’ils étaient encore en poste à l'Élysée, des rencontres ayant eu lieu au siège même de La République en marche, le parti fondé par le président Macron.

 

Un contrat de protection aurait également été signé entre une société liée aux deux hommes, France Close Protection et l'oligarque russe Farikhad Akhmedov en décembre 2018.

Ces affaires mettent en lumière des dysfonctionnements au niveau de l'Élysée, reconnus par Emmanuel Macron. Cependant, certains journalistes, personnalités politiques et universitaires estiment que cette affaire fait l'objet d'une dramatisation médiatique excessive et ne peut être qualifiée d'affaire d'État.

 

Les commissions des Lois du Sénat et de l'Assemblée nationale obtiennent les prérogatives d'une commission d’enquête parlementaire sur la première affaire et procèdent, particulièrement celle du Sénat, à un certain nombre d'auditions publiques (responsables de syndicats policiers, de la préfecture de police, des cadres de la présidence de la République ou du GSPR).

 

Aujourd'hui, ce même Benalla a monté une affaire de protection rapprochée, etc. au Maroc. ( avec quels genres de passeports a-t-il pu passer à l'étrange ? )

Mais l'Elysée continu son programme de frappe à la « Benalla » avec l'ami de ce dernier qu'il a introduit lui-même dans la « bergerie »
Mais l'Elysée continu son programme de frappe à la « Benalla » avec l'ami de ce dernier qu'il a introduit lui-même dans la « bergerie »Mais l'Elysée continu son programme de frappe à la « Benalla » avec l'ami de ce dernier qu'il a introduit lui-même dans la « bergerie »

Mais l'Elysée continu son programme de frappe à la « Benalla » avec l'ami de ce dernier qu'il a introduit lui-même dans la « bergerie »

Par Fabrice Arfi et Antoine Turchi

Le garde du corps de Macron est un proche de Benalla, spécialiste de   « l’effraction » et de « l’infiltration »

 

L’actuel principal garde du corps d’Emmanuel Macron est un proche d’Alexandre Benalla, dont il a poussé au recrutement à l’Élysée dans des conditions dérogatoires. L’homme en question, Christian Guédon, est aussi, d’après son C.V. consulté par Mediapart, un spécialiste dans les « domaines [...] de l’effraction et de l’infiltration », ainsi que « des techniques d’ouverture discrètes des serrures de bâtiments et véhicules » à des fins judiciaires. 


Alexandre Benalla affirme échanger très régulièrement avec Emmanuel Macron

 

Alexandre Benalla affirme à Mediapart avoir échangé très régulièrement avec Emmanuel Macron, sur des « thématiques diverses » comme les gilets jaunes, depuis sa mise à l’écart l’été dernier. L'Élysée avait pourtant assuré n'entretenir « plus aucun contact » avec lui. « Ça va être très dur de le démentir parce que tous ces échanges sont sur mon téléphone portable », confie l’ancien collaborateur du président, qu’il décrit par ailleurs comme étant entouré de « technocrates » qui « appartiennent à une famille pire que la mafia ».

*


 


 


 

 

 

Commenter cet article