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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La mort programmée de l'agriculture française et européenne avec les accords de l'UE sur le CETA - MERCOSUR et JEPTA ...

22 Novembre 2019, 23:45pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Au Canada : Des contaminations par des OGM aux conséquences désastreuses, l'alimentation aux farines animales cause de la "la vache folle" , ou intensifs de plus de 1000 têtes par élevage aux fermes, cause aussi de la déforestation dans le continent américain Au Canada : Des contaminations par des OGM aux conséquences désastreuses, l'alimentation aux farines animales cause de la "la vache folle" , ou intensifs de plus de 1000 têtes par élevage aux fermes, cause aussi de la déforestation dans le continent américain
Au Canada : Des contaminations par des OGM aux conséquences désastreuses, l'alimentation aux farines animales cause de la "la vache folle" , ou intensifs de plus de 1000 têtes par élevage aux fermes, cause aussi de la déforestation dans le continent américain
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Au Canada : Des contaminations par des OGM aux conséquences désastreuses, l'alimentation aux farines animales cause de la "la vache folle" , ou intensifs de plus de 1000 têtes par élevage aux fermes, cause aussi de la déforestation dans le continent américain

Une bataille qui se poursuit.

La ratification du CETA a été votée à l'assemblée nationale le 23 juillet dernier Nous savons maintenant que de tels traités, comme également le MERCOSUR le JEPTA et tous les autres, sont une aberration économique, social et environnementale.

Alors que l'urgence climatique nous impose de relocaliser notre agriculture, de changer notre modèle de production et de consommation, de tels traités de libre-échange vont augmenter ces échanges, donc le transport des marchandises, mais aussi favoriser des modèles d'agro-business.

 

Le CETA ( Comprehensive and Trade Agreement ), traité de libre-échange signé le 30 octobre 201 6, ratifié par le Canada et le Parlement européen et mis en application depuis le 21 septembre 2017, devait être ratifié par le Parlement un an après. Il aura pourtant fallu attendre juillet 2019 pour l'Assemblée nationale.

En se qui concerne le Sénat, aucune date n'est encore annoncée : sa mise à l'ordre du jour, qui devait intervenir à l'automne, a eu effet été reportée sine die.

 

Le traité de libre échange, en plus de nuire à la préservation de l'environnement et d'entraîner une hausse des émissions de gaz à effet de serre, sont une menace pour la filière agricole française, mais aussi pour l'alimentation.

En effet, le CETA permet une augmentation du quota total d'exportation de viande à droits nuls accordé au Canada.

A cette inquiétude, fondée n est opposée un argument qui n'en est pas réellement un, à savoir que ces quotas ne sont aujourd'hui pas remplis.

Or, ceci est parfaitement logique, puisque les filières ne sont pas encore mises en place.

 

Nous parlons là d'un pays dans lequel élevage rime avec antibiotiques, hormones de croissance, nourriture avec des farines animales, OGM et davantage encore de pesticides pour les cultures. Les normes y sont donc moins contraignantes que dans l'Union européenne. La mise en place de filières destinées à l'export prend donc de fait du temps, ce qui explique que les quotas ne soient pas encore remplis .

 

De plus, alors que le scandale des faux steaks hachés distribués aux associations caritatives, dans le cadre de FEAD, révélât que la traçabilité est impossible à l'échelle même de l'Union européenne, que dire d'une traçabilité et de contrôle au Canada ?

N'oublions pas que le CETA n'est pas le seul traité de libre-échange que l'Union européenne négocie ou a négocié. Ainsi, si le gouvernement prétend reculer sur le traité du Mercosur, rien ne garantit pour autant que cette ligne sera tenue. Les traités de libre-échange ne sont là que pour encourager les profits, au mépris de l'intérêt général et des normes qui le garantissent, qui préservent la santé publique et l'environnement.

Si, sans surprise, la majorité de l'Assemblée nationale a voté pour la ratification du CETA, la bataille n'est pas terminée et nous la mènerons au Sénat. Surtout qu'une majorité de nos concitoyens, agriculteurs comme consommateurs, ne veulent pas de ce modèle .

Continuons à faire grandir cette bataille !

 

L’accord avec le Mercosur prévoit ainsi de supprimer plus de 90% des taxes sur les produits échangés entre les deux blocs. Et ces accords de libre-échange s’étendent également aux services, avec la suppression des autorisations d’accès ou d’exercice, et aux marchés publics ( avec le CETA, 30% des marchés publics au Canada sont ouverts aux entreprises européennes contre 10% auparavant ). Ils visent également à favoriser la coopération réglementaire (reconnaissance mutuelle des réglementations) et à protéger les investissements directs (via des tribunaux arbitraux privés). Entré en application en 2011, l’accord commercial signé avec la Corée du Sud fut le premier du genre.

 

L’année 2019 a ainsi vu l’entrée en vigueur du JEPTA, accord de libre-échange avec le Japon. 2019 voit aussi la mise en application des accords de libre-échange avec le Vietnam et Singapour tandis que les négociations avec le Mexique et le Chili sont sur le point d’aboutir.

L’accord avec le Mercosur est le plus symbolique après vingt ans de tractations. Et cette dynamique se poursuit : des discussions sont en cours avec l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Tunisie.


Rappelons aussi que l’alimentation du bétail bovins et autres sont à la base de la « vache folle ». Le Royaume Unis membre toujours de l'UE, travaille des échanges avec ses associés du Commonwealth, dont font partis le Canada, l'Australie et beaucoup d'autres.

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