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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Les combines d'un État liquidateur de l'industrie française

22 Juin 2020, 21:13pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Nokia France veut supprimer 1 233 postes, soit un tiers des effectifs d’Alcatel-Lucent
Nokia France veut supprimer 1 233 postes, soit un tiers des effectifs d’Alcatel-Lucent

Nokia France veut supprimer 1 233 postes, soit un tiers des effectifs d’Alcatel-Lucent

UN NOUVEAU PLAN SOCIAL SE DESSINE CHEZ

L’ÉQUIPEMENTIER ALCATEL - LUCENT.

 

Selon le journal la Croix du 22 juin 2020, la filiale française du finlandais Nokia pourrait supprimer un millier d’emplois, soit près d’un quart de ses effectifs. 

L’inquiétude est grande chez les salariés d’Alcatel-Lucent, devenue en 2016 la filiale française de Nokia, l’équipementier télécoms finlandais.

La direction a convoqué une réunion extraordinaire du comité social et économique (CSE), qui doit se tenir ce lundi 22 juin, pour la présentation d’un nouveau plan social. Il s’agirait du quatrième en quatre ans, et du dixième depuis 2007, quand le français Alcatel avait fusionné avec l’américain Lucent.

 

L’entreprise compte encore 3 700 emplois dans l’Hexagone, répartis en deux sites : Nozay sur le plateau de Saclay et Lannion dans les Côtes-d’Armor. Les syndicats craignent la suppression d’un millier de postes, notamment dans la recherche.

 

ALCATEL-LUCENT CONÇOIT DES ÉQUIPEMENTS POUR LES

RÉSEAUX 4G ET 5G.  

Tout le monde était en télétravail durant le confinement, et les commandes continuent d’arriver. À la fin avril, le chiffre d’affaires était même au-dessus des prévisions, selon la direction financière. La filiale de Nokia estime avoir rattrapé son retard technologique dans la 5G sur son concurrent européen, le suédois Ericsson, et profite comme lui de la forte demande des opérateurs pour faire évoluer leur réseau.

 

L’équipementier Nokia cherche à améliorer sa rentabilité et veut délocaliser de plus en plus d’activités en Inde, en Pologne et en Hongrie, comme cela s’est déjà fait ces dernières années pour les fonctions supports ».

En mars, le PDG du groupe, Rajeev Suri, a été débarqué en raison de résultats jugés insuffisants. En avril, des rumeurs d’OPA sur Nokia ont également circulé.

 

L’annonce de ce plan social pourrait vite prendre une tournure politique.

 En 2016, Nokia avait promis au ministre de l’économie d’alors, Emmanuel Macron, de pas supprimer de postes de chercheurs jusqu’en… juin 2020.  

« Le groupe avait pris onze engagements. Quasiment aucun n’a été tenu et les salariés ont le sentiment d’avoir été abusés », affirme un délégué syndical des cadres. Selon lui, ce n’est pourtant pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme.

 

Depuis 2016, les syndicats avaient une réunion à Bercy pratiquement tous les trimestres pour faire le point.

 

 

 

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