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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

« Le pognon de dingue » pour la sauvegarde du Patrimoine, mais qui sert surtout à remplir les caisses de l'Etat et à l'investissement privé !

24 Septembre 2020, 14:08pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Les fausses annonces au départ ; où passe l'argent du loto du « Patrimoine » ?
Les fausses annonces au départ ; où passe l'argent du loto du « Patrimoine » ?

Les fausses annonces au départ ; où passe l'argent du loto du « Patrimoine » ?

L’État Macron invente des impôts bidons pour la réfection des bâtiments historiques et sa caste d'élus nationaux, régionaux,  départementaux et municipaux larguent les monuments « protégés » aux privés, afin d'en faire des résidences « grands standings », souvent prisés par les grands groupes immobiliers et propriétaires parisiens, qui vendent à la découpe leurs  immeubles dans la capitale de 10 000 à        12 000 euros le m² ...

 

En septembre 2017, à peine 3 mois après son arrivée à l'Elysée, Macron et Bern ont mis en place l'idée d'un lancement de loto et des jeux de grattage pour la « sauvegarde  du patrimoine. »

Le seul intérêt était pour eux d'attirer les « gens de rien », les Smicards et autres à dépenser le peu de leur revenu dans des jeux d'argent et de hasard supplémentaires, faisant ainsi « miroiter » au peuple « d'en bas » des milliers, voir des millions d'euros de gains faciles dans les jeux de hasard (pour la bonne cause...). .

Cet impôt qui ne dit pas son nom est bien déguisé par l'Elysée et l’exécutif et, le 3 septembre 2018 un grand loto est lancé pour « restaurer des monuments historiques en péril », le tout piloté par Stéphane Bern.

« Bonne initiative macroniste », jusqu'au jour du 24 octobre 2018 où un certain Darmanin, alors ministre des Comptes publics du gouvernement Philippe, déclare à l'assemblée nationale, lors du débat parlementaire sur le budget 2019 « que le « jackpot était loin d'aller entièrement au Patrimoine » et que « les recettes iraient dans les caisses de l’État à Bercy. »ET QUE C'EST NORMAL !

 

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Aujourd'hui, changement de programme ! Les communes, communautés de communes, départements, régions, « compatibles Macron », vendent aux profits d'investisseurs privés des chefs d’œuvres des siècles passés aux prix « approuvés » par le service des Domaines. « organisme gouvernemental » par lequel il est obligatoire de passer avant toute vente !      

 

                                                                    ********  

Une fois élu ou réélu, ils changent vite leurs programmes pour faire "plaisir" aux investisseurs privés ! Une fois élu ou réélu, ils changent vite leurs programmes pour faire "plaisir" aux investisseurs privés !
Une fois élu ou réélu, ils changent vite leurs programmes pour faire "plaisir" aux investisseurs privés !

Une fois élu ou réélu, ils changent vite leurs programmes pour faire "plaisir" aux investisseurs privés !

MENACES SUR L’ABBAYE SAINT-VAAST

ET LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS

 

« On est bien là dans un mouvement de fond qu’il convient de combattre. À notre sens pourtant, il s’agit de la première fois qu’une telle menace s’abat sur un Musée des Beaux-Arts français. »

La Tribune de l’Art est une revue destinée aux professionnels et à tous ceux qui s’intéressent de près aux arts et aux musées. Dans six numéros des mois de juillet et août 2020, Didier Rykner, journaliste et historien de l’art, y consacre une série d’articles dénonçant la main basse opérée sur l’abbaye Saint-Vaast et le Musée des Beaux-Arts d’Arras.

Situé au centre-ville, jouxtant la cathédrale, ce bâtiment a été édifié au XVIIIème siècle autour de trois cours ?

Il présente un ensemble monumental cohérent contenant aujourd’hui le Musée des Beaux-Arts, la médiathèque et des réserves renfermant plusieurs dizaines de milliers d’œuvres d’art du Moyen Âge à nos jours.

Depuis une vingtaine d’années, la municipalité arrageoise s’est peu intéressée à ce patrimoine qui nécessiterait des réhabilitations importantes.

Il serait pourtant susceptible de devenir un grand lieu culturel auquel pourraient être joints, d’une façon ou d’une autre, le trésor de la cathédrale et le tombeau de Saint- Vaast.

 

Le projet nommé « La Fabrique de l’imaginaire », proposé par la municipalité dirigée par Frédéric Leturque, (Mo Dem de  2007 à 2012 et UDI) tourne le dos à cette ambition.

En quelques mots, Didier Rykner met le doigt sur l’essentiel d’un projet qui vise à mélanger musée et médiathèque et ceci sous la coupe d’un groupe immobilier désireux de construire un hôtel grand luxe 5 étoiles... : 

« Derrière cette novlangue effrayante se cache en réalité un véritable projet de destruction du musée. ».

Imaginons un instant œuvres d'art, volumes de bibliothèque, CD de médiathèque répartis au milieu des chambres d’hôtels... rencontres inopinées des touristes haut de gamme avec des enfants des écoles ou des mineurs retraités avides de connaissances.

 

Non, musée et médiathèque n’existeront plus en tant que tels.

Leur extension deviendra impossible ; le public déambulera dans des espaces où seront mêlés BD, œuvres d’art du XVIIIème, sculptures médiévales, œuvres d’Art déco et les célèbres Mays.

 

Or, une telle conception pose plusieurs problèmes :

* Les musées sont des lieux aujourd’hui encore impressionnants, écartant les publics dits populaires : ce projet ne peut que renforcer les clivages et détourner plus encore les « non- publics » de leur rencontre avec l’Art.

* Cette mise en cause des musées sape les fondements mêmes de ce qu’est un patrimoine architectural tel que l’ont conçu deux siècles de notre histoire.

* Ce projet pharaonique cherchant à attirer un public ultra privilégié asséchera la politique culturelle d’Arras.

* Nous sommes dubitatifs quant à son succès économique et plus encore quant au bien-fondé des transformations architecturelles, comme en attestent les opérations réalisées dans des bâtis semblables à Valenciennes ou à Douai.

 

Aujourd’hui, une large mobilisation, grâce entre autres aux articles de Didier Rykner, se développe contre ce projet.       Affaire à suivre...

Par Erik Hout

 

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