Macron et la catastrophe de Beyrouth au Liban. Beaucoup trop de déplacements, pour faire : du vent ! Et se mettre beaucoup de monde à dos.

Qu'en sera-t-il des promesses ?

Au Liban, les émeutes d'aujourd'hui sont des émeutes anti corruption et contre la famine qui touchent près de la moitié des quelques quatre millions de Libanais qui vivent dans la pauvreté. 35 % de la population active est au chômage.  

Aujourd’hui, Macron et son ministre Le Drian parlent de reconstruire la ville de Beyrouth dans les plus brefs délais … ( avec de l’argent qui va tomber du ciel ) Aussi rapidement que les milliards d’euros débloqués chez nous pour les grands patrons, afin qu’ils puissent licencier plus facilement !

Ils remettront certainement en place, un gouvernement totalement « immaculé » - blanc comme neige - ne trempant dans aucun détournement quelconque ou de corruption de toutes sortes !. Tout comme cela se passe dans l’ensemble « du monde dans lequel nous vivons »

Macron et son exécutif : « mêle-tout mondiale ! »

Ils sont eux-mêmes incapables de prendre des décisions nettes, claires et définitives sur la reprise du Covid 19 dans l’hexagone ainsi que dans ses départements et territoires d’Outre-mer, mais les voilà partis à conseiller, voir à imposer les instances européennes ou internationales tels le FMI et l'ONU ou d'autres pour une reconstruction dans les plus brefs délais de la ville de Beyrouth au Liban. 

Jolie intention, mais il faut se rappeler qu’en France, un an et demi après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, alors que tout devait aller vite pour la gloriole de « Jupiter », l’échafaudage tordu et soudé par le feu en est seulement à sa « difficile dépose" qui sera peut-être terminée fin septembre 2020.

Pour la remise en service totale de l'édifice et le retour des fidèles comme des touristes la date définie au mois d’avril 2024 est toujours retenue.

Il faut penser que le chef de l’Etat ( compte-tenu de ses relations internationales ), arrivera certainement à faire appel à l’entreprise chinoise qui a construit l’hôpital Leishenshan en 10 jours à Wuhan… Quant à la flèche de l'édifice et afin de "respecter" le planning, fera-t-il  appel à la collecte de bouchons plastique de bouteilles d'eau, pour en fabriquer une légère et rapide à la fabrication et à son installation ?    

Les contrôleurs à la pollution au Pb, un an et demi plus tard rassurent les habitants et les ouvriers qu’il n’y a plus de danger d'intoxication dans le secteur de la cathédrale !  Mais ont-ils sondé les fonds de Seine, qui, elle, a récupéré la pollution aérienne lors de l’incendie et le ruissellement des eaux des lances à incendie qui n’ont pas manqué de retourner au fleuve ?

Quant à rénovation Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes, incendiée le 18 juillet dernier, sa réfection reste encore dans le secret des dossiers et, la reconstruction des grandes orgues totalement détruire, c’est le black-out total !

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Cela fait deux déplacements effectués par Macron à Beyrouth en moins d'un mois après la catastrophe du 4 août dernier. (dans l'attente d'un troisième déplacement)

Des déplacements qui ont été plus rapides de la part du chef de l’État français, que lors de l'explosion de l'usine Lubrizol (de Rouen (France) du 26 septembre 2019. (1 mois après, la faute « au calendrier »). Plus de 4750 tonnes de produits toxiques y compris de l'amiante, se sont rependus dans un nuage sur la région rouennaise, jusque sur le Nord - Pas-de-Calais, la Belgique et autres…

Pollution par hydrocarbure répandue dans la Seine et pollution marine, ce nuage était chargé en poussière hautement toxique, voir au minimum cancérogène. La production agricole, maraîchère, les jardins potagers et autres, interdits à la consommation à cause des sols contaminés en surface.

Aujourd'hui, ces mêmes sols ne sont plus « contaminés », les labours etc. ayant enfouis dans la terre, hydrocarbure, amiante et le reste, pollution qui rejoindra tôt ou tard les nappes phréatiques.