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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

L’ancienne ministre des Armées Sylvie Goulard de nouveau visée par une plainte pour conflits d’intérêts

4 Juillet 2022, 17:02pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

L’ancienne ministre des Armées Sylvie Goulard de nouveau visée par une plainte pour conflits d’intérêts
L’ex-députée européenne du MoDem et ministre des Armées de Macron en 2017 est accusée d’avoir occupé un emploi fictif entre 2013 et 2016.

« dans L'Obs du 22 juin 2022 »

Les affaires s’enchaînent dans la sphère macroniste. L’ex-ministre des Armées lors du début du premier mandat d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard, est visée par une plainte d’Anticor, selon les informations de « Libération ».

L’association de lutte contre la corruption a décidé de porter plainte avec constitution de partie civile le 10 juin dernier dans un ancien dossier dans lequel Sylvie Goulard est mise en cause.

Cette plainte devrait entraîner l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation d’un juge d’instruction indépendant car les investigations du Parquet national financier (PNF) ont été «sommaires et superficielles», écrit « Libération » en citant la présidente d’Anticor, Elise Van Beneden qui a rédigé la plainte. Selon l’association, Sylvie Goulard n’a même pas été entendue dans le cadre de la première enquête du PNF.

Sylvie Goulard mise en examen pour détournement de fonds publics

En novembre 2020, le PNF avait classé sans suite une plainte d’Anticor datant de 2019 accusant Sylvie Goulard d’être employée fictivement par le think tank américain l’institut Berggruenun. Ce dernier lui a versé 350 000 euros entre 2013 et 2016 alors que l’ex-ministre était députée européenne.

Un salaire de 13 000 euros par mois                                                                    Elue du MoDem, elle facturait ses services de conseils au think tank 13 000 euros par mois selon « Libération ». Or, Anticor pointe du doigt un problème de taille : Sylvie Goulard n’aurait participé qu’à une rencontre, organisé une table ronde et quo-rédigé deux rapports de 15 pages seulement. 

« On a fait des activités qui relevaient de la réflexion, de l’animation de groupe, de l’organisation de réunions. C’est un travail qui est avéré », se justifiait la principale intéressée en 2019.

Pourquoi l'échec de Sylvie Goulard est une opportunité

De plus, en 2016, Sylvie Goulard était rapporteure sur certains sujets financiers, monétaires et réglementaires. Elle avait donc accès à des informations « de premier plan », souligne Anticor. « Il y a donc lieu de considérer que madame Goulard a perçu un intérêt, en l’espèce une rémunération de la part de l’institut litigieux, dans le cadre d’une mission dont elle était chargée d’assurer la surveillance et l’administration au sein du Parlement européen, à savoir sa mission de rapporteure.

Ces faits sont susceptibles de constituer le délit de prise illégale d’intérêts », explique l’association dans sa plainte. Sollicité par « Libération »l’avocat de Sylvie Goulard, Jean Veil, n’a pas fait de commentaires sur l’affaire.

 

 

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