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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

LA CRISE ÉNERGÉTIQUE IMPOSE UN CHANGEMENT DE LOGICIEL …

13 Octobre 2022, 11:35am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Que fait l'Etat ?
Que fait l'Etat ?Que fait l'Etat ?

Que fait l'Etat ?

Cent cinquante euros le mégawattheure de gaz en septembre contre 20 euros l'année précédente… La flambée des prix de l’énergie dépasse largement les 15 % annoncés par la première ministre E. Borne.

Résultat:des charges qui pourraient dépasser le montant des loyers et mettre en défaut des milliers de locataires , de syndics et d'offices HLM, des collectivités prises à la gorge et des industries dont les coûts de production explosent.

Après avoir engrangé des bénéfices record, les entreprises du CAC 40 font encore payer la facture aux salariés-es, sommé&-es de travailler de nuit pour faire tourner les machines en heures creuses, basculé-es en chômage partiel sans maintien de leur rémunération, et confronté-es au chantage à la délocalisation. (encore aujourd'hui l'entreprise Jeumont - Électrique en Inde).

 

Que font Macron – Borne et l’exécutif ?

Ils se contentent de signer des chèques pour « tenter » d'éteindre l'incendie sans répondre aux causes du problème. PIRE, ils continuent les cadeaux au capital : avec le bouclier tarifaire, c'est le contribuable qui vole au secours des majors de l'énergie en leur permettant de continuer à pratiquer des prix astronomiques et de dégager des profits équivalents…

Cerise sur le gâteau, le gouvernement supprime la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), qui rapportait chaque année de 3 à 4 milliards d'euros aux collectivités locales. Le remake du « quoi qu'il en coûte » pour la Covid, avec des aides massives principalement absorbées par les multinationales.

On socialise les pertes et on privatise les bénéfices .

Notons d'ailleurs que le bouclier tarifaire représentera pour 2023 : 45 milliards d'euros, soit plus de deux fois le montant de déficit du système de retraite, pourtant dramatisé par le gouvernement pour justifier le report de l'âge de départ.

( Conseillé n'en doutons pas les cabinets conseils américains et l'ami de l'Elysée le multimilliardaire BlackBlock, ces braves gens payés à prix forts par les contribuables français ! )

 

Alors, que faire ?

Ne surtout pas comme le gouvernement, se limiter à des réponses ponctuelles, mais lier mesures immédiates avec la transformation de notre système énergétique, productif et immobilier pour répondre au défi environnemental.

Il s'agit de répondre à l'urgence en baissant la TVA à 5,5 % sur l'énergie, qui constitue clairement un bien de première nécessite. Pour les entreprises, mettre en place des aides conditionnelles à l'obligation de maintenir les effectifs et d'intervenir pour limiter leurs émissions de CO², avec pour en garantir l'effectivité, un droit de veto pour les représentants du personnel.

Ensuite, revenir aux prix régulés de l'énergie qui permettaient aux entreprises et aux particuliers d'avoir une visibilité de plusieurs années et qui empêchaient la spéculation. La situation confirme que l'énergie ne peut être un marché comme les autres. Dans le prolongement de la recapitalisation à 100 % d'EDF par l’État. Il faut mettre en place un service public de l'énergie et investir massivement pour garantir un mix énergétique décarboné ( renouvelables et nucléaire ).

Alors que l'essentiel des panneaux solaires est importé, il y a urgence à créer en France de vraies filières industrielles d'énergies renouvelables et à développer la recherche et les qualifications.

Enfin, traiter le problème de l'isolation des bâtiments pour laquelle le déficit d'anticipation est choquent.

Les investissements doivent être considérablement augmentés mais ils doivent aussi être associés à des normes sociales dans le secteur, qui détient le record d'accidents du travail : limitation des niveaux de sous-traitance, emploi en CDI, prévention de la pénibilité.

Comment financer ? En taxant enfin, les gigantesques profits « que Le Maire n'a jamais entendu parler » !

LA CRISE ÉNERGÉTIQUE IMPOSE UN CHANGEMENT DE LOGICIEL …

La crise énergétique venue des grands groupes privés ainsi que des revendeurs d'énergies qui achètent à bas prix l’électricité à EDF décidé par l'UE, ressemble aujourd'hui à une magouille financière gérée par Bruxelles.

L'exemple de ce jour, est celui de ces communes dont le contrat de fourniture d'électricité arrive à échéance le 31 décembre 2022 chez « Total Énergies », elles se retrouvent avec la proposition d'un nouveau contrat 2023, avec un tarif de 3 000 € par MWh au lieu de 80 €/MWh actuels ( soit majoré 37,5 fois )

Après discussions « Total Énergies », qui n'a toujours pas fait assez de bénéfices en 2021 et 2022, prend une décision « à l'emporte pièces » et comme par enchantement divise le prix par deux, le ramenant à 1 500€ le MWh ( x 19 sur le prix de base )

Si cet exemple n'est pas celui du début d'un Marché Noir décidé par des énergéticiens sans scrupule, ( tant auprès des communes, des départements, des régions, mais aussi des particuliers ), laisse sans réaction un exécutif amorphe : qu’attentent donc Macron, Le Maire ainsi que les députés de la majorité plurielle pour y mettre fin rapidement ?
Comment financer ? En taxant enfin, les gigantesques profits « dont Le Maire n'a jamais entendu parler » !

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