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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La guerre est déclarée , et le public doit la gagner.

18 Avril 2023, 13:05pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

La guerre est déclarée , et le public doit la gagner.
La guerre est déclarée , et le public doit la gagner.

La guerre est déclarée , et le public doit la gagner.

 

Toujours plus élitiste alors qu'il reçoit d'importants fonds publics, le privé sous contrat refuse de jouer le jeu. Une proposition de loi communiste vise à conditionner les dotations à des efforts de mixité.

La fuite des élèves, ou « l'évitement » vers le privé atteint des dimensions caricaturales à Paris et en région parisienne, mais n'épargne aucun territoire.

En concentrant les élèves issus de familles aisées dans les établissements privés, et donc en concentrant dans le public ceux des familles défavorisées, ce phénomène agit comme un démultiplicateur de ségrégation.

BONUS-MALUS

Or, l'enseignement privé sous contrat, qui choisit ses élèves (ce qui permet à certains établissements d'afficher des taux de réussites faramineux aux examens…) et se détourne de ceux qui sont en difficulté « Il n'accueille par exemple que 5 % des unités localisées pour l'inclusion scolaire (Ulis)-, est tout de même financé à 73 % par les fonds publics, la plus grosse part étant les salaires des enseignants, versés par l’État, le reste constitué des contributions des collectivités locales.

 

Comment donc faire prendre au privé sa part de mixité sociale et scolaire ?

En négociant, répond Pap Ndiaye. Sans succès, l'échec des tractations menées depuis des mois pesant visiblement dans le report des annonces ministérielles sur la mixité.

Certains sont déjà allés plus loin, comme le conseil départemental de Haute-Garonne, qui verse aux collèges un système de bonus-malus selon les critères de mixité sociale.

Résultat : 13 établissements privés ont vu leurs crédits baisser.
Ce raisonnement , le sénateur des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias (PCF) veut l'étendre aux financements d’État : crédits de fonctionnement et surtout crédits affectés à la rémunération des personnels.

Soit l'essentiel des ressources des établissements. C’est le sens de al proposition de la loi qu'il a déposé dernièrement : « on ne peut plus verser de l'argent sans contrepartie sociale ni engagements structurels, explique-t-il. Nous devons prendre conscience que quelque chose de déterminant pour la République se joue là. »

« Non concurrence »

Le privé brandit chaque fois l'argument du « caractère propre » qui lui est reconnu par le loi Debré de 1959. Mais rappellent certains comme le sociologue Choukri Ben Ayed, « il ne faut pas oublier que cette loi pose aussi le principe du besoin scolaire reconnu » pour ouvrir des écoles privées, ce que l'on peut interpréter comme un principe de non-concurrence du privé envers le public.

Un rappel à ce principe fondamental, alors que tout se passe ed plus en plus comme si l'éducation était un marché où règne la concurrence, ne serait sans doute pas de trop . Pour commencer...

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