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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Les grands oubliés de la politique

4 Juillet 2023, 09:28am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Il n'aime pas la contestation, que ce soit en France ou ailleurs. L'humanisme en Macronie est un mot vain chez eux. Tout est porté sur le "pognon de dingue" et rien que ça !

Il n'aime pas la contestation, que ce soit en France ou ailleurs. L'humanisme en Macronie est un mot vain chez eux. Tout est porté sur le "pognon de dingue" et rien que ça !

C'était le 11 novembre 2022, dans le cadre du Forum sur la paix, Emmanuel Macron recevait à l'Elysée une délégation de femmes iraniennes opposées au régime des mollahs.

La délégation était composée de Masih Alinejad, une militante réfugiée à New York qui encourage les femmes iraniennes à protester contre l'obligation du port du voile, de Shima Babaei, activiste qui se bat pour obtenir des informations sur son père dont elle est sans nouvelles, de Ladan Bouroumand, cofondatrice d'une organisation de défense des droits basée à Washington, et de Roya Piraie.

Roya est devenue célèbre par une photo qui a fait le tour du monde ; elle posait tête rasée, un touffe de cheveux à la main, devant la tombe de sa mère assassinée en septembre 2022 pour avoir manifesté passivement contre la mort de Mahsa Amini.

Ces quatre militantes réfugiées ont eu le soutien du président français, qui avait alors déclaré : « je veux ici leur redire vraiment notre respect et notre admiration dans le contexte de la révolution qu'elles sont en train de conduire. »

Ce chef d’État qui se tenait aux côtés de femmes iraniennes, ouvrant les bras pour les accueillir, prenant des « selfies » avec elles, Ce chef d’État qui se tenait aux côtés de femmes iraniennes, ouvrant les bras pour les accueillir, prenant des « selfies » avec elles. Il faut être bien naïf pour y croire !

Sept mois après avoir rencontré cette délégation, le 10 juin, Macron prenait son téléphone pour appelé Ebrahim Raïssi. Dans le communiqué qui relate et détaille les points abordés entre les deux dirigeants, aucun mot de cette révolution qu'il était censé soutenir.

RIEN. Je cherche un sous-entendu, une allusion, mais rien !

C'est rangé dans un coin et oublié. Le président a parlé des otages, souligné de la libération des deux ressortissants français le 12 mai, mais préoccupé et inquiet des quatre autres retenus dans les prisons iraniennes.

Ensuite, il a appelé Téhéran à mettre fin à la livraison de drones à la Russie et à stopper tout soutien à la guerre d'agression russe.

Enfin,les deux dirigeants ont parlé de la région, de l'importance d'une coopération pour assurer la stabilité et la sécurité de cette partie du monde. Il a été question de « défis communs ».

Lesquels ? Nous en avons déjà un premier aperçu : Paris a semé le trouble en soutenant, en coulisses, Sleiman Frangié, candidat du tandem chiite – le parti Amal et le mouvement armé pro-iranien Hezbollah -, à l'élection présidentielle au Liban.

 

 

 

 

 

 

 

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