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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Derrière « l’affaire Oudéa-Castéra» le scandale « Stanislas ».

22 Janvier 2024, 12:40pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Connaître un jour la différence entre une école protégée par l'Etat et une ministre, et celle pointée du doigt par un préfet aux ordres, paraît aujourd'hui chose impossible !
Connaître un jour la différence entre une école protégée par l'Etat et une ministre, et celle pointée du doigt par un préfet aux ordres, paraît aujourd'hui chose impossible !

Connaître un jour la différence entre une école protégée par l'Etat et une ministre, et celle pointée du doigt par un préfet aux ordres, paraît aujourd'hui chose impossible !

C'est le scandale de l’établissement séparatiste « Stanislas » subventionné par l’État républicain.

 

L’homophobie présentée comme un péché, un univers sexiste et autoritaire, humiliations et souffrances des jeunes qui sont  montrés du doigt, la catéchèse obligatoire, l'éducation défaillante à la sexualité, la non-mixité, une pompe à finances publiques... Les stupéfiantes révélations du rapport d’inspection de l’école Stanislas, dévoilé par Mediapart, sont de nature à justifier la demande de résiliation du contrat d’association avec l’État.      

Comme tous les établissements privés sous contrat, Stanislas voit l'Etat prendre en charge la totalité de la rémunération du personnel enseignant, soit 73 % du financement de ces établissements, en moyenne.


Qui Amélie Oudéa-Castéra essaie-t-elle de protéger ?

La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a, elle-même, allumé la mèche de l'incendie en justifiant par un mensonge – de prétendues « paquets d’heures » d’absences non remplacées dans l’école publique où l’un de ses fils a passé six mois – l’inscription de sa progéniture au sein de l’école privée Stanislas.

Une ministre qui, à peine nommée, donne le coup de pied de l’âne à l’institution qui lui est confiée, « oubliant » ce que savent tous ceux qui y travaillent ou lui confient leurs enfants : l’école publique a été affaiblie, avant tout, par les politiques menées par ses prédécesseurs.

Depuis, la ministre échoue à empêcher que « l’affaire AOC », (Rien à voir avec ''Appellation d'Origine Contrôlée'') au fil des révélations, ne se transforme peu à peu en « scandale Stanislas », le feu menaçant sérieusement de s’étendre au fonctionnement et au financement des établissements privés sous contrat dans leur ensemble. Dernière étape en date : la publication mardi soir par Mediapart, qui avait déjà sorti plusieurs articles sur Stanislas, du rapport de l'inspection générale de l'Education nationale, demandé en mai 2023 par le ministre de l’époque, Pap Ndiaye. Lui succédant rue de Grenelle, Gabriel Attal avait toujours refusé de répondre aux demandes de publication de ce rapport émanant notamment des élus régionaux de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne (GCEC) en Île-de-France.

Après ses cinq mois à la tête du ministère, G. Attal a remis en mains propres le dit dossier à « AOC », la façon de terminer l’enquête diligentée en 2023 par Pap Ndiaye en enterrement de première classe.

Pour compléter « l'affaire Stanislas », (ce n’est peut-être pas terminé, car chaque jour qui passe apporte sa pierre), vient se greffer le contournement du système « Parcoursup ». Plusieurs médias dès le 21 janvier ont révélé  que Stanislas avait été rappelé à l’ordre par le ministère de l’Enseignement supérieur sur « un contournement » des règles de Parcoursup.

Ces informations confirment celles de Médiapart, qui affirmait que le fils aîné de la ministre était concerné, ainsi que certains élèves de Stanislas, incités par l’établissement de renoncer à présenter leurs vœux dans Parcoursup, avec la garantie d’être admis en classe préparatoire aux grandes écoles.

Une pratique très isolée, il faut en effet savoir qu’en 2023, sur plus de 600 000 lycéens qui avaient formulé des vœux dans Parcoursup (sans même être certain d’être admis dans leur demande malgré un bon bulletin scolaire et bac avec mention), 41 élèves n’avaient fait qu’un seul vœu pour une CPGE dans l'établissement où ils étaient en terminale, 38 étant des élèves de Stanislas.

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