Sacré Borloo !

Après avoir si bien servi les gouvernements de Chirac et Sarkosy, après avoir fait voter toutes les lois qui ont cassé les emplois, les retraites, les soins hospitaliers, la Sécurité Sociale, la restriction des personnels hospitaliers et la plus grande partie de nos acquis sociaux, voici le sieur Borloo qui refait surface, pour mieux servir le Medef et ses amis.

Les acquis sociaux se sont nos anciens qui les ont gagnés, souvent au prix fort, soit par une  mise à l’index par les « Maîtres des forges » ou les Barons des compagnies minières, le pire étant le plus souvent d’avoir laissé leur vie dans les combats ouvriers  pour un meilleur traitement de l’humain ; alors qu’ils passaient des journées de 12 ou 15 heures au travail pendant les six jours de la semaine.

Tous ces acquis sociaux que le Conseil National de la Résistance et De Gaulle avaient mis en œuvre à la sortie de la seconde guerre mondiale, ont été bafoués pendant le règne malfaisant de cette droite, extrême droite et Medef depuis trop d’années.

Ne pas oublier que ces gouvernements dont il a été le grand serviteur ont liquidé les emplois à l’A.N.P.E. et aux Assedic, les remplaçants par « Pôle emploi » et des entreprises privées ; ces dernières se faisant bien payer par l’Etat comme sous traitants.

Ils sont responsables du départ de nos entreprises de pointes dans des fonds de pension  américains qui ne cherche qu’à gagner des dividendes pour leurs actionnaires, ou chez des repreneurs étrangers qui font depuis longtemps la politique « Tapie », ne regardant pas à liquider les emplois ou à délocaliser nos usines dans les paradis offshore pour faire encore plus de bénéfices évitant ainsi de faire renter les impôts dans les caisses de l’Etat français.

Après avoir instaurer et fait voter les lois de restrictions des remboursements sur les médicaments, aujourd’hui, ce monsieur, réclame par « pétition » s’il vous plait, une « pause fiscale »  (voir Le Parisien du 27 août et la Voix du Nord du 28)

Pour Qui ?

Pour ses amis du Medef , du CAC 40 et les gros porte-feuilles dont il a l’habitude de côtoyer ? Ou pour la classe ouvrière qui paie depuis trop d’années les frasques des gouvernants de droite dont il a si bien servi ? ce qui serait des plus étonnant !

Ne soyons pas dupe encore une fois !

Oubli-t-il qu’il  a fait voter avec ses « amis » de l’UMP, du Modem, des Radicaux valoisiens  (dont il était le président) et d’autres, les lois instaurant les franchises de 50 centimes par

boite de médicaments et d’un euro par visite chez les praticiens. Pour lui cela ne faisait certainement pas parti de « la pause fiscale » tant que les sommes sont tirées chez l’ouvrier ! Il oubli surtout d’avoir fait la part belle au grand patronat avec les divers cadeaux fiscaux. Mais c’est certain, il ne fait plus parti de cette équipe là, il a inventé l’UDI pour essayer d’effacer les dix années qu’il a passé à leur services. Il ne trompera personne, car sa politique de casseur tout azimut ne change pas !