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Retards continuels, accidents par manque de maintenance, ou surveillance des voies et du matériel inexistant
Et aujourd'hui, Macron préconise la casse de l'outil SNCF au profit des privés milliardaires.
Le gouvernement qui a pris connaissance des propositions de Jean-Cyril Spinetta sur le dossier de la réforme de la SNCF, dévoilera lundi 26 février son calendrier mais aussi la méthode retenue...
Et pour aller plus vite dans ce dossier qui s'annonce complexe et risqué socialement, il pourrait bien avoir recours aux ordonnances, ( annoncé encore ce jour par Castaner sur les antennes ) sur au moins un partie des sujets, selon le quotidien 'Les Echos'.
Plus rapide que de longs débats à l'Assemblée, le recours aux ordonnances lui permettrait de respecter la date butoir pour transposer la directive de Bruxelles sur la libéralisation du rail, fixée au 25 décembre de cette année, explique le journal.
Mais les sujets abordés dans le rapport Spinetta, qu'il s'agisse de la disparition progressive du statut de cheminot, ou de la transformation de SNCF Mobilités en société à capitaux publics, pourraient aussi braquer les syndicats au point de provoquer une grève dure des cheminots. Le gouvernement songerait donc à regrouper ces dossiers sensibles, et à accélérer le rythme pour les adopter, comme il l'avait déjà fait pour la loi travail...
Aucune décision arrêtée
Selon les services du Premier ministre Édouard Philippe, interrogés mercredi soir par Reuters, « aucune décision n'est arrêtée quant aux modalités législatives de cette réforme » (ce qui n'a rien à voir avec les paroles de Castaner ) « Cela fait partie des questions de méthode et de calendrier sur lesquelles le gouvernement travaille actuellement et qui seront précisés lundi » assure cette source.
« Cette solution est dans la continuité de celle menée en 2017, et le gouvernement aura beau jeu de dire qu'il n'y a pas de raison de traiter différemment les agents du public et les salariés du privé » écrivent de leur côté « Les Echos »
Les syndicats pourraient en tout cas ne pas l'entendre de cette oreille. La CGT-Cheminots, FO et SUD-Rail ont appelé à manifester le 22 mars contre cette réforme, une date qui coïncide avec une journée d'action dans la fonction publique...
De quoi faire bouger les syndicats réformistes ?
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, n'a pour le moment pas brandi la menace de grandes grèves. "Oui, il y aura des trains au printemps, des trains qui rouleront", a-t-il dit cette semaine. Mais la perspective d'un recours aux ordonnances pourrait faire monter la pression, et pousser l'Unsa et la CDFT, les deux syndicats réformistes, à hausser le ton…