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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Ces très « Sages » du Conseil constitutionnel qui donnent quitus à un exécutif qui les a nommé, sans pour cela être passés par la case de la magistrature

15 Avril 2023, 10:55am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Ces très « Sages » du Conseil constitutionnel qui donnent quitus à un exécutif qui les a nommé, sans pour cela être passés par la case de la magistrature
Ces très « Sages » du Conseil constitutionnel qui donnent quitus à un exécutif qui les a nommé, sans pour cela être passés par la case de la magistrature

Les juges constitutionnels, très rarement des magistrats de métier (exception faite de Jean-Louis Debré) sont des « sages » nommés par les politiciens en place, qui servent leurs décisions, et qui permettant à ces « nommés » de finir une carrière politique tout en arrondissant leurs retraites après l'âge de 64 ans : voir même bien avant cet âge...


l'exemple d' Alain Juppé qui touche depuis l'âge de 57 ans et 3 mois une retraite d'inspecteur des finances, le corps de hauts fonctionnaires auquel il était rattaché. Montant ? 3.654 euros par mois, selon l'UMP, cité à l'époque par "Libération".

Il aurait aussi pu faire valoir ses droits à sa retraite de parlementaire. Député durant douze années (1988 - 1993 et 1997 - 2004), il peut percevoir 6.200 euros net mensuels, selon le Huffington Post.

D'autre part, son mandat de neuf ans au Conseil constitutionnel lui assure jusqu'à ses 82 ans une indemnisation de 13.300 euros net par mois environ. Ce montant est calculé par « Capital » qui s'est fondé sur la déclaration d'intérêt de Nicole Belloubet (13.305 euros net lorsqu'elle a quitté le Conseil constitutionnel pour entrer au gouvernement, en 2017).

Bureau, secrétaire, chauffeur

L'ensemble des revenus d'Alain Juppé dépassera donc les 23.000 euros, comme c'est sans doute le cas pour les autres membres du Conseil constitutionnel ayant effectué une carrière politique, à commencer par son président Laurent Fabius. 

Pour faire bonne mesure, Alain Juppé, tout comme Laurent Fabius ont aussi droit à plusieurs avantages en tant qu'ancien Premier ministre (1995 - 1997) : un bureau, une secrétaire et une voiture avec chauffeur payés par la République.

 

*********

* Laurent Fabius - 77 ans

L'ancien Premier ministre socialiste est une des incarnations du « tournant de la rigueur" opéré par la gauche en 1983. Plus jeune Premier ministre, il est aujourd’hui le président des « Sages » chargés de donner leur avis sur une réforme répondant à la doxa libérale. Il a pu parfois surprendre, comme en 2005, lorsqu’il se prononça en faveur du « non » au TCE (traitéétablissant une Constitution pour l’Europe).

* Véronique Malbec - 67 ans 

Encore une « Sage » issue des rangs de la macronie. Ancienne directrice de cabinet du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, sa nomination au Conseil constitutionnel est l’œuvre de Richard Ferrand, ex- président macroniste de l’Assemblée nationale.

* François Seners - 67 ans -

Énarque - Conseiller d’État et ex-directeur de cabinet de Rachida Dati lorsqu’elle était garde des Sceaux. Comme Michel Pinault, c’est à Gérard Larcher qu’il doit sa nomination au Conseil constitutionnel.

*- Alain Juppé - 78 ans

L’homme du « plan Juppé », « droit dans ses bottes » face au mouvement social de 1995, appartient à la vieille garde chiraquienne qui trouve son compte dans la politique menée par Emmanuel Macron. « Les réformes qui visent une réduction des déficits publics ou des déficits sociaux », les Français « ne les comprennent pas du tout » avait-il déclaré en 1996 dans Le Figaro. Du Macron dans le texte.

* Michel Pinault - 72 ans

Conseiller d’État, ancien dirigeant du groupe Axa, Michel Pinault est un « haut fonctionnaire ». Il a exercé au sein de l’Autorité des marchés financiers avant d’être nommé en 2016 au Conseil constitutionnel par Gérard Larcher, le président LR du Sénat et principal allié d’Emmanuel Macron pour imposer sa réforme des retraites.

* François Pillet - 73 ans

Ancien sénateur UMP puis LR, François Pillet a été un soutien de François Fillon à la primaire LR de 2016. Il est lui aussi un homme de Gérard Larcher.

* Jacqueline Gourault - 73 ans

Ex-sénatrice Modem, il n’y a aucune ambiguïté : Elle est l’ancienne ministre de la Cohésion des territoires d’Emmanuel Macron, de 2018 à 2022. L’intersyndicale a demandé qu’elle n'intervienne pas dans le dossier relatif à la réforme des retraites. SANS SUITE.

* Jacques Mézard - 76 ans

Ancien ministre de l’Agriculture puis de la Cohésion des territoires... Nommé le 22 février 2019 par Emmanuel Macron. 

* Corinne Luquiens - 71 ans

Entrée dans le corps des administrateurs de l’Assemblée nationale en 1975, elle y a fait toute sa carrière en gravissant les échelons jusqu’à en diriger l’administration, quelles que soient les majorités. Claude Bartolone est alors président de l'Assemblée nationale qui la nomme en 2016 parmi les Sages.

UN JOUET QUI COÛTE CHER AUX CONTRIBUABLES FRANÇAIS , AVEC LE CUMUL DES RETRAITES QUE CES BRAVES « SAGES » CUMULENT,« SAGES » CUMULENT, MÊME AVANT L'ÂGE LÉGAL !
UN JOUET QUI COÛTE CHER AUX CONTRIBUABLES FRANÇAIS , AVEC LE CUMUL DES RETRAITES QUE CES BRAVES « SAGES » CUMULENT,« SAGES » CUMULENT, MÊME AVANT L'ÂGE LÉGAL !

UN JOUET QUI COÛTE CHER AUX CONTRIBUABLES FRANÇAIS , AVEC LE CUMUL DES RETRAITES QUE CES BRAVES « SAGES » CUMULENT,« SAGES » CUMULENT, MÊME AVANT L'ÂGE LÉGAL !

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