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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

LA FRANCE : PAYS DES DROITS DE L'HOMME - FAIRE REVENIR MOHAMMED LAKEL

22 Août 2020, 12:31pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Sous la pression administrative de Castaner et Nunez, ceux qui ratissaient dur pour le macronisme lors des élection municipales, dans le seul but de récupérer les voix d’extrême-droite ; le préfet « obéissant » à ses chefs a préférer suivre les ordres et expulser sans autres procès. Tout comme le font les extrémistes Orban en Hongrie ou Salvini en Italie lorsqu'il était aux affaires ! Sous la pression administrative de Castaner et Nunez, ceux qui ratissaient dur pour le macronisme lors des élection municipales, dans le seul but de récupérer les voix d’extrême-droite ; le préfet « obéissant » à ses chefs a préférer suivre les ordres et expulser sans autres procès. Tout comme le font les extrémistes Orban en Hongrie ou Salvini en Italie lorsqu'il était aux affaires !
Sous la pression administrative de Castaner et Nunez, ceux qui ratissaient dur pour le macronisme lors des élection municipales, dans le seul but de récupérer les voix d’extrême-droite ; le préfet « obéissant » à ses chefs a préférer suivre les ordres et expulser sans autres procès. Tout comme le font les extrémistes Orban en Hongrie ou Salvini en Italie lorsqu'il était aux affaires !

Sous la pression administrative de Castaner et Nunez, ceux qui ratissaient dur pour le macronisme lors des élection municipales, dans le seul but de récupérer les voix d’extrême-droite ; le préfet « obéissant » à ses chefs a préférer suivre les ordres et expulser sans autres procès. Tout comme le font les extrémistes Orban en Hongrie ou Salvini en Italie lorsqu'il était aux affaires !

par Philippe ALLIENNE - Liberté Hebdo

La manifestation nocturne organisée par le Comité des sans-papiers devant la préfecture du Nord, ce 19 août, n’avait évidemment rien d’anodin.

L’expulsion vers l’Algérie du jardinier roubaisien, en août 2019 relève de l’incompréhension d’autant que la préfecture l’avait, par la voix de son secrétaire général adjoint, rassuré sur l’étude de son dossier de régularisation. Il satisfaisait en effet à tous les critères de citoyenneté et d’intégration au sein de la société française.

Il faut plutôt comprendre, dans cette décision administrative, une volonté de durcissement de la politique française en matière d’immigration et de régularisation. Les récents propos du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ne laissent pas de doute à ce sujet.

À cela s’ajoute la volonté du gouvernement de tenter de couper l’herbe sous le pied à l’extrême droite en se montrant volontiers agressif contre les exilés.

On sait aussi que le Comité des sans-papiers 59, considéré comme un modèle en termes d’aide à la régularisation jusqu’en 2007, a fait les frais de cette exemplarité. À l’époque, aidé par son ex-collaborateur devenu préfet du Nord, Daniel Canépa, Nicolas Sarkozy y était allé de sa méthode « karcher ».

Cette année-là, la grève des sans-papiers s’est soldée par un échec, le comité a perdu en représentativité pour participer à l’instruction des dossiers de régularisation. Aujourd’hui, la grève de la faim n’est plus un moyen de pression.

Mais surtout, le contexte et la donne ont changé. Les sans-papiers qui arrivent dans la région ont particulièrement souffert. C’est le cas pour les Syriens, notamment, qui ont été confrontés à l’exploitation, voire à l’esclavage puis à des conditions de traversée particulièrement difficiles et meurtrières.

Une fois en France, ils sont plutôt tentés par la recherche d’une solution administrative, fut-ce au prix d’un parcours long et périlleux, que par le choix d’une lutte et d’un engagement militant. On peut dire la même chose pour tous les autres qui sont confrontés au chômage, au mal logement, aux conditions de vie particulièrement difficiles.

C’est d’ailleurs pour dénoncer ces conditions que le CSP rejoindra, le 17 octobre, au terme d’une marche de Lille vers le palais de l’Élysée, la Marche des solidarités. Il appelle à la convergence des chômeurs et des sans-papiers.

Dans leur volonté de casser, petit à petit, le mouvement des sans-papiers, les gouvernements successifs, de Sarkozy à Macron, n’ont eu de cesse de se durcir.

Ce faisant, c’est tout un pan du mouvement social auquel ils s’attaquent. Le macronisme et son libéralisme remportent la palme en ce domaine. C’est pour cela que le retour en France, dans le Nord, chez ses amis roubaisiens, de l’Algérien Mohammed Lakel, serait une victoire de l’humanité.

Il serait aussi un symbole des luttes sociales dont le développement est plus que jamais indispensable à la santé de la démocratie et de notre République.

 

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Où en sont les droits de l'Homme et du Citoyen en France depuis 2002 ; année de « l’avènement » de Sarkozy Place Beauvau ?


Expulsion de Mohammed Lakel: 

« Je ne comprends pas l'entêtement de la préfecture »

Mohammed Lakel avait été arrêté à Lille au début du mois suite à un banal contrôle d’identité. Plusieurs personnalités de gauche ont vivement critiqué lundi l'expulsion d'un sans-papiers algérien de Roubaix, dans le Nord, vers l'Algérie, dénonçant un « acharnement » des services de l'État.

Une figure locale de Roubaix

Le militant associatif âgé de 45 ans, sans papiers, était retenu depuis le 6 août 2019 au centre de rétention administrative (CRA) de Lesquin. Il était parvenu à envoyer un SMS à l’aube de son départ du CRA.

Vivant à Roubaix depuis 2012 où il travaillait bénévolement comme jardinier à la paroisse du quartier de l'Épeule, Mohammed Lakel a été expulsé lundi, a indiqué la préfecture du Nord à l'AFP. Il était bénévole au Secours populaire et membre du Comité des sans-papiers du Nord, il avait été placé le mardi 6 août 2019 au centre de rétention administrative (CRA) de Lesquin. 

Un peu plus tôt dans la journée, la préfecture avait confirmé « le retour de Mohammed Lakel en Algérie » en application des décisions judiciaires et administratives. L’administration avait en outre fait savoir que « Monsieur Lakel ne remplissait pas l’ensemble des critères pour être régularisé ».

 

Il n’avait plus donné de nouvelles jusqu’à son arrivée sur le sol algérien en fin d’après-midi, où il a été accueilli par des membres de sa famille. Entre-temps, son comité de soutien avait lancé des appels au rassemblement à Lille, à Lesquin et dans les aéroports parisiens pour tenter d’empêcher son départ.

Selon la préfecture, après le rejet de sa demande d'asile en 2013 et 2014, il a fait l'objet de trois obligations de quitter le territoire français (OQTF) en 2015, 2017 et février 2019, celle-ci « confirmée au fond par le tribunal administratif de Lille ».

 

Le soutien d’associations et d’élus

Mohammed a sa vie ici en France.« Le gouvernement affiche de beaux discours sur les droits humains mais pratique une politique contraire à nos valeurs », a également réagi sur le réseau social Karima Delli, députée européenne EELV, originaire de Roubaix, affirmant qu'elle venait ce lundi lui rendre visite avec une « promesse d'embauche ».
 
« Or, cette promesse d'embauche est précisément ce qui manquait à son dossier à la Codrese (commission départementale de réexamen des situations des étrangers), qui devait se réunir en septembre ! », a critiqué Julien, un membre de son comité de soutien. 
«Peut-on espérer des pouvoirs publics ce que la devise de la République appelle Fraternité ?», avait aussi tweeté jeudi le patron des sénateurs PS Patrick Kanner, ex-président du conseil général du Nord, tandis qu'Éric Bocquet, sénateur communiste du Nord, avait affirmé le lendemain avoir écrit au préfet pour une « demande de régularisation », après avoir rendu visite à Mohammed Lakel au CRA, le même jour que le secrétaire national des Verts David Cormand qui a pointé un « acharnement à vouloir déraciner cet homme ».
La maire de Lille Martine Aubry elle-même était intervenue auprès du préfet pour demander qu'une solution soit trouvée, a indiqué à l'AFP la mairie.
 

Ces dernières semaines, plusieurs associations comme ATTAC, le MRAP, le Comité des sans-papiers et la Cimade lui avaient apporté leur soutien, gageant d’une intégration sans faille et la promesse d’une embauche en tant que jardinier par la ferme urbaine du Trichon à Roubaix. Des élus avaient aussi interpellé le préfet, à l’image du député européen et secrétaire national d'Europe Écologie les Verts, David Cormand, qui l'avait rencontré au centre de rétention de Lesquin pas plus tard que le jeudi avant son expulsion vers l'Algérie.


 


 


 


 


 


 


 


 


 

 

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